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Le buteur vedette de l’équipe d’Argentine et de la Fiorentina, Gabriel Batistuta, a fait l’objet mardi d’un redressement fiscal avec un embargo de 50.000 dollars sur ses biens, apprend-on de source judiciaire.

Batistuta est notamment accusé de ne pas avoir payé les 124.564 dollars d’impôts sur le revenu lors de son transfert de Boca Juniors à la Fiorentina en 1991. Cette mesure ne l’empêchera cependant pas de participer au Mondial en France.

C’est en principe le représentant du joueur, l’Italien Settimio Aloisio, qui était chargé de régulariser cette opération. Cependant, le fisc argentin estime que le joueur est responsable comme contribuable de ses déclarations d’impôts et de leur réglement.

Ces redressements fiscaux contre des personnalités de la vie politique, sportive et du monde du spectacle en Argentine sont destinées à illustrer la volonté du gouvernement argentin de lutter contre l’évasion fiscale dans toutes les couches de la société, souligne-t-on de source politique.

Au début de l’année, le fisc argentin avait également épinglé l’entraîneur de l’équipe nationale, Daniel Passarella, pour une évasion fiscale sur l’importation d’un yacht. Depuis, Passarella s’est empressé de régulariser sa situation.

Batistuta, actuellement en préparation avec l’équipe d’Argentine dans la banlieue de Buenos Aires, n’a fait aucun commentaire. Le capitaine de la Fiorentina possède notamment des terrains évalués entre 20 et 25 millions de dollars dans la province de Santa Fe.

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