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Nelson Acosta, un Uruguayen tombé amoureux du Chili quand il est venu y jouer il y a 20 ans, a réussi l’exploit de qualifier son pays d’adoption pour le Mondial, seize ans après la dernière participation du Chili à une phase finale de Coupe du monde (1982 en Espagne).

Désigné comme sélectionneur chilien le 10 juin 1996, après avoir dirigé les clubs chiliens de O’Higgins, Fernandez Vial et mexicains de Cruz Azul et Union Espanola, cet ancien défenseur rugueux, dont le surnom était “le Dur”, est insensible aux critiques fustigeant son systèeme de jeu jugé trop précautionneux.

“A ce poste, il faut avoir une personnalité forte pour résister, notamment à la presse qui désire imposer certains joueurs”, a-t-il récemment répondu lors d’une interview, répondant aux critiques de ceux qui lui reprochent de ne pas aligner une formation plus offensive pour profiter des qualités des deux buteurs, Marcelo Salas et Ivan Zamorano.

Pour faire taire définitivement les critiques, Acosta espère bien fêter l’anniversaire de ses 55 ans -il est né à Paso de les Toros (Uruguay)- par une victoire contre l’Italie, le 12 juin, ce qui assurerait vraisemblablement au Chili une des deux premières places du groupe B, synonyme de qualification pour les huitièmes de finale, contre peut-être… le Brésil.

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