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L’entraîneur du Danemark, le Suédois Bo Johansson, a eu bien des soucis à une semaine du premier stage de son groupe, le 18 mai à Vedbaek (nord de Copenhague), avec ses “mercenaires”, les professionnels de l’étranger (Allemagne, Angleterre, Ecosse, Pays-Bas, Italie, Espagne, Turquie) qui forment l’ossature de son équipe.

Certains étaient blessés, d’autres convalescents, d’autres encore manquant de compétition. Quant aux “locaux”, il fallait que “Bo” attende le 1er juin, date de la fin de la saison, pour pouvoir en disposer pleinement. A moins de deux semaines du premier match du Danemark contre l’Arabie Saoudite (12 juin)!

A quelques semaines du rendez-vous du Mondial, Johansson, en dépit d’un tempérament plutôt calme, a laissé percevoir une certaine nervosité. Et pour cause: pour son deuxième Mondial, l’équipe du Danemark est loin de sa forme optimale. Le dernier match de préparation perdu contre la Norvège (0-2), le 22 avril à Copenhague, a été un sérieux avertissement.

A cette occasion, les Danois ont paru mal inspirés, affichant un jeu désorganisé, malgré un bon début de partie. Les frères Laudrup (Michael et Brian) ont montré qu’ils ne pouvaient pas faire de miracles, et que beaucoup de choses devaient être corrigées.

“Il faut faire attention de ne pas tirer des conclusions hâtives et de ne pas nous enterrer trop vite. Il n’y a aucune raison de céder à la panique” s’est pourtant exclamé Brian Laudrup, satisfait en fait de cette défaite “car si on avait gagné notre public aurait crû que nous allions remporter la Coupe du monde!”.

Tactique 3-4-3

“Nous devons nous en tenir à notre tactique du 3-4-3, même critiquée, et le style qui nous a bien réussis dans le passé “, ajoute-t-il. Une tactique qui a permis au Danemark d’obtenir sa qualification pour le Mondial en terminant premier de son groupe avec des succès sur la Slovénie, la Grèce, la Croatie et la Bosnie.

Son frère, Michael, n’est pas catastrophé non plus : “Il y a encore des raisons d’être optimiste” assure-t-il. Un sentiment que partage le gardien de Manchester United Peter Schmeichel.

Mais le Danemark réussira-t-il à retrouver son jeu offensif, créatif ? Comme en 1992 lorsqu’il décrocha le titre européen six ans après avoir atteint les huitièmes de finale de sa première Coupe du monde. En guise de réponse, l’entraîneur a son joker: Ebbe Sand. A 25 ans, ce nouveau venu, meilleur buteur de la superligue danoise (28 buts en 28 matches), pourrait être l’homme providentiel.

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