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Les champions d’Europe allemands se sont de nouveau entraînés mardi sans Christian Ziege ni Thomas Helmer, le capitaine du Bayern Munich dont les chances ont encore diminué de disputer le premier match, alors que les joueurs se livrent une concurrence féroce jusqu’à l’entraînement.

Si Ziege n’a plus de fièvre et pourrait reprendre les exercices mercredi, Helmer, victime d’une contracture à la cuisse droite, devait être examiné mardi soir par le docteur miracle Hans-Wilhelm Mueller-Wohlfahrt.

Le précieux défenseur ou milieu (selon les circonstances) s’est voulu rassurant: il a parlé d’un “petit coup dur”, mais “je ne crois pas que ce soit aussi grave que la dernière fois” (une déchirure musculaire à la cuisse qui l’avait contraint à quitter le stage en Finlande en mai), a-t-il dit en conférence de presse. Lui qui prend part à 33 ans “à (son) avant-dernière Coupe du monde” (probablement la dernière en fait) a déclaré envisager l’avenir de “manière positive”. Mais il s’est gardé de tout excès “d’euphorie” et a minimisé ses espoirs d’entamer la première rencontre de la Nationalmannschaft dans le Mondial, lundi contre les Etats-Unis au Parc des Princes: “Je suis devenu relativement modeste dans mes exigences, j’essaierai d’aider l’équipe au mieux, que ce soit sur le terrain ou en dehors”.

Helmer, en proie depuis plusieurs mois aux ennuis de santé, s’est affirmé confiant en une place de titulaire “si je recouvre mes moyens physiques”.

Mais le capitaine Juergen Klinsmann, assis à ses côtés, faisait état dans le même temps d’une rude concurrence : “Tout le monde essaie de produire une bonne impression, de prouver qu’il fait partie de l’équipe”. C’est une saine émulation”, a spécifié l’attaquant, qui participe lui aussi à sa dernière Coupe du monde à 33 ans.