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C’est devenu une obsession ! Pour sa onzième participation à une Coupe du monde le mois prochain en France, l’équipe du Mexique veut enfin dépasser le stade des quarts de finale.

On appelle cela le paradoxe mexicain. Le pays compte 95 millions d’habitants. La fédération de football recense environ un million de licenciés et les joueurs de talent sont légion. Le stade Aztèque de Mexico (120.000 places) est souvent comble. Mais jamais l’équipe nationale n’a atteint le dernier carré d’un Mondial. Elle a participé deux fois aux quarts de finale, en 1970 et en 1986, alors que le Mexique organisait la Coupe du monde. C’est tout!

Pour expliquer ce manque de résultats, les Mexicains avancent leur relatif isolement géographique. Loin de l’Europe, et loin de l’Amérique du Sud. A des milliers de kilomètres de la ferveur du Brésil et de l’Argentine, la zone CONCACAF (Confédération d’Amérique centrale et du nord et des Caraïbes) leur offre peu d’adversaires de grande valeur.

Ainsi, pour décrocher leur billet pour la France, ils ont d’abord écarté le Honduras, Saint-Vincent-et-Grenadines, et la Jamaïque. Au tour suivant, ils ont terminé devant les Etats-Unis, le Canada, le Costa Rica et le Salvador.