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Olaf Thon, victime d’une blessure voilà un mois, a refrappé mercredi dans un ballon et aussitôt affirmé ses prétentions sur le poste de libéro de l’équipe d’Allemagne, annonçant un cruel dilemme pour le sélectionneur Berti Vogts. Si Thon, 32 ans, est parfaitement rétabli d’ici au Mondial, Vogts devra trancher entre lui et Lothar Matthaeus qu’il a couché exprès sur sa liste des 22, mettant fin à un bannissement de trois ans et demi. “C’est comme libéro que je suis le plus précieux pour l’équipe, je crois” , a déclaré Thon à Helsinki, où la Nationalmannschaft a entamé lundi un stage de dix jours.

Le capitaine de Schalke 04 (D1) avait auparavant botté dans le cuir pour la première fois depuis qu’il s’était blessé à la cheville droite le 25 avril.

“Ce n’est plus qu’une question d’heures ou de quelques jours d’ici à ce que je reprenne l’entraînement avec l’équipe” , a-t-il assuré. “La blessure n’était pas si grave que ça, la question ne s’est jamais posée de savoir si je serais rétabli d’ici au premier match de la Coupe du monde” , a-t-il affirmé.

Les blessures à répétition du titulaire Matthias Sammer avait ramené Thon dans le onze national en septembre contre l’Arménie après quatre années d’absence. Il a convaincu depuis lors, mais ils ne sont pas nombreux à croire que Matthaeus, 37 ans, se contentera d’être remplaçant, quoi qu’il en dise.

Thon a cependant estimé qu’il “faut faire des compromis si c’est dans l’intérêt de l’équipe” . Il a jugé “parfaitement imaginable”  de jouer dans l’axe au côté de Matthaeus, avec lequel il avait été champion du monde en 1990.