FRANCE 98 – General Media News Template
Daniel Passarella veut parler de football et uniquement de football. Le sélectionneur argentin en a assez des rumeurs et l’a clairement fait savoir en rejetant samedi la dernière en date, celle d’un contrôle antidopage positif concernant l’un de ses 22 protégés, provenant de Buenos Aires. “Quelle rumeur, qui a parlé de quoi, quelle publication?”, a questionné Passarella, l’air agacé et étonné, sous le crépitement des flashes de dizaines de photographes, sans compter les journalistes en majorité argentins, venus aux nouvelles dans la petite cité de L’Etrat, qui accueille la sélection argentine.
“Je suis fatigué de toutes ces rumeurs et affaires. Je sais que vous devez écrire, mais moi je ne veux plus en parler”, a poursuivi le sélectionneur lors d’un point presse concluant une journée d’entraînement à huis-clos.
“Hier, c’était l’histoire d’un cameraman japonais (NDLR : écarté manu militari pour s’être posté en un lieu interdit), aujourd’hui une rumeur, qu’est ce que ce sera demain?”. J’en ai vraiment assez”, a insisté Passarella, omettant toutefois au passage de répondre à deux reprises à la même question :
“Vous aviez ordonné un contrôle antidopage avant de quitter l’Argentine?” Passarella à la poursuite de Zagallo et Beckenbauer
La rumeur écartée, Passarella a pu évoquer l’état de santé de son effectif “tout le monde va bien, ceux qui avaient des +bobos+ récupèrent bien”-, et annoncer qu’il n’a pas encore établi son équipe type, mais qu’elle sera décidée la semaine prochaine : “je demanderai alors à ceux qui ne figurent pas dans l’équipe d’encourager les titulaires”. Il a également réitéré ses craintes envers ses adversaires du 1er tour, ne négligeant surtout pas le Japon, premier adversaire de l’Argentine, dimanche 14, qu’il a fait espionner par son bras droit. Le sélectionneur argentin a également évoqué la qualité de l’équipe italienne, celle des Pays-Bas, dont il aime le jeu “tout en passes et en accélérations subites”, et sa tristesse à l’annonce du forfait du Brésilien Romario.
S’il désire entrer dans les annales aux côtés du Brésilien Zagallo et de l’Allemand Beckenbauer comme un vainqueur de Coupe du monde en tant que joueur puis entraîneur, il souhaite toujours y parvenir en pratiquant du beau jeu. “Rien n’a changé, je préfèrerais finir 3e en jouant bien que gagner en jouant mal…”