FRANCE 98 – Norvège – Egil Olsen: “Le Brésil a montré des faiblesses”

Quel bilan êtes-vous en mesure de dresser après les matches amicaux et différents stages qu’a réalisés votre équipe dans le cadre de sa préparation pour la Coupe du monde ?

“Le bilan global est positif. Nous avons joué cinq matches et obtenu de très bons résultats, même si les prestations n’ont pas été parfaites. Nous avons eu de la chance, en particulier contre la FRANCE et le DANEMARK. Les matches m’ont permis de tester plus de 30 joueurs, ce qui constitue une bonne base pour mes futurs choix”.

Comment sentez-vous votre groupe de joueurs, et sur quels individus allez-vous vous appuyer ?

“J’ai à ma disposition des joueurs qui ont des spécialités différentes. Ils se complètent par leur créativité, leur jeu de tête et leur rapidité. Je ne m’appuierai pas sur des individus spécifiques. Notre jeu est avant tout collectif. Ceci se voit clairement, entre autres, dans notre jeu défensif en zone. Chaque joueur doit fonctionner comme une entité à part entière dans le système de jeu”.

Quel est votre sentiment quant à la composition de votre groupe qualificatif ? Quels résultats envisagez-vous et quel est votre favori ?

“Après le tirage au sort à MARSEILLE, nous avons été assez contents. C’est un bien meilleur tirage pour nous que lors de la Coupe du monde 1994. Cela dit, nous ferons face à 3 fortes équipes. Le groupe ne comporte pas d’équipe défaillante. Le MAROC est capable de très bien jouer. Ils ont été très impressionnants contre la FRANCE. Le BRESIL est bien sûr le favori, même s’il a montré certaines faiblesses. Toutes les équipes peuvent lui prendre un point. J’estime nos chances de qualification pour le second tour à environ 50%”.

Quelles sont vos ambitions à l’occasion de cette Coupe du monde ?

“Notre ambition est d’aller en huitième de finale. Ce serait une grande opportunité pour le football norvégien. Toutefois si nous nous qualifions, nous tenterons d’aller encore plus loin”.

Que pensez-vous de la France et de son accueil ? Quelles sont vos premières impressions sur notre pays ?

“Personnellement, j’ai une relation spéciale avec la France. Etudiant, j’ai fait des études de français à la faculté d’Oslo et j’ai lu beaucoup de choses sur l’existentialisme alors en vogue, par le biais de Camus, Sartre, etc. Par contre, je ne suis pas venu souvent en France. Je constate que nous avons été très bien reçus. Les gens sont sympathiques et accueillants. En tant qu’entraîneur, je suis content de voir les excellentes conditions de travail qui nous sont proposées. La pelouse est en parfait état”.