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Avec son regard jovial, son sourire presque éternel, son calme olympien, l’entraîneur de l’équipe danoise, le Suédois Bo Johansson, est devenu la coqueluche du public et des joueurs au Danemark.
En moins de deux ans, – il avait pris les rênes du onze rouge et blanc en juillet 1996-, “Bosse”, comme on l’appelle, a redonné plus de spectacle et de panache au jeu danois, empreint par la passé de réalisme et de prudence, basé sur la contre-attaque. Son optimisme est contagieux. Il crée toujours une bonne atmosphère, a toujours, même dans ses critiques, un mot gentil pour les joueurs les plus malchanceux.
Son bilan est plutôt flatteur : 8 victoires, 2 nuls et 3 défaites en 12 matches disputés à ce jour.
Agé de 55 ans, cet économiste de formation, avait été entraîneur depuis 1973, passant, comme un nomade de pays en pays: Suède, Norvège, Islande, Grèce, Finlande et Danemark, glanant deux titres de champion de Suède (1980 et 81 avec Oesters IF) et un du Danemark (avec Silkeborg IF en 1994). 1997 est une année décisive dans sa carrière, celle où il a réussi à qualifier le Danemark, pour la deuxième fois de son histoire, pour la phase finale de la Coupe du monde. Pour lui, “ce qui est important, ce n’est pas l’adversaire, ni sa tactique de jeu, mais comment son équipe joue”.
“Nous ne devons pas adapter notre style à celui du onze en face. En fait nous ne craignons personne, et nous pouvons les battre tous!” clame “Bosse”, un optimiste-né. Selon lui, “il serait naturellement optimal si on peut gagner et divertir le public en même temps. Mais personne ne viendra me dire que c’est amusant de donner du spectacle et de perdre ensuite!”. Réaliste, il croit que “le Danemark, même s’il est capable de faire un long bout de chemin dans la Coupe du monde”, ne deviendra pas champion du monde… cette fois-ci.
Ses favoris ont pour nom: Brésil, Allemagne, Argentine, Espagne, France et Italie….