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Juergen Klinsmann, le capitaine des champions d’Europe, trouve le temps long jusqu’au premier match de l’Allemagne et, devant sa télévision, croisera les doigts pour les Ecossais mercredi contre le Brésil.
“Tout le monde serait content de jouer rapidement et même dès demain”, a déclaré le buteur vedette avant sa probable 104e sélection (44 buts).
Tout le monde? Le sélectionneur Berti Vogts avait dit la veille qu’il aurait apprécié un ou deux jours de plus pour préparer son équipe, arrivée dimanche, à affronter les Etats-Unis le 15 juin au Parc des Princes.
Mais, a nuancé Klinsmann, qui dispute en France sa troisième et dernière Coupe du monde, l’ouverture du Mondial mercredi “nous donnera matière à discussion, j’espère que le temps passera vite”. Avant la rencontre inaugurale qui met aux prises le Brésil et l’Ecosse, Klinsmann a rapporté avoir téléphoné avec Colin Calderwood, son coéquipier à Tottenham Hotspur (D1 anglaise) qui pourrait être appelé à marquer Ronaldo. Un succès écossais ferait “une belle histoire” : “Les Ecossais n’ont rien à perdre”, a-t-il ajouté, “je croiserai les doigts” pour Calderwood.
Pour lui qui a joué à Tottenham en 1994-95, puis de nouveau depuis 1997, l’Angleterre “compte au nombre des favoris”. Son départ de Tottenham pour une destination inconnue est acquis. Les premiers matches permettront aussi à ses yeux d’en savoir plus sur la mise en oeuvre par les arbitres des nouvelles dispositions sur le tacle, qu’il “ne peut que saluer en tant qu’attaquant” .
Les “conditions optimales” trouvées selon lui sur la Côte d’Azur aideront à tuer le temps jusqu’au 15. Il ne croit pas que la gent féminine pourrait venir troubler cette quiétude comme elle l’avait fait en 1994. Il a contesté que Vogts ait édicté des restrictions plus sévères aux visites des femmes de joueurs : “Les règles ont été définies clairement, il n’y a pas de différence avec 1994, mais en 1994 certains ne les avaient pas appliquées”.