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La sélection roumaine se prépare pour le Mondial, sans pression particulière, avec le secret espoir de réussir une meilleure performance qu’aux Etats-Unis en 1994 où elle avait atteint les quarts de finale.
Pour atteindre cet objectif, les Roumains devront, dans un premier temps, terminer dans les deux premiers du difficile groupe G où ils seront opposés à l’Angleterre, la Colombie et la Tunisie.
Sans prêter attention aux détracteurs qui lui reprochent d’avoir sélectionné bon nombre de footballeurs “vieux et usés” et évoluant à l’étranger (Angleterre, Belgique, Allemagne, Espagne, Pays-Bas et Turquie), Anghel Iordanescu, le sélectionneur fait toujours confiance à la “vieille garde”. Il mise notamment sur l’expérience acquise aux Etats-Unis par plus de la moitié des 23 footballeurs actuellement en stage. Son choix le plus controversé reste celui du milieu de terrain Ilie Dumitrescu, qui joue au Mexique. En revanche, Iordanescu a décidé de renoncer à des vedettes consacrées comme Florin Raducioiu ou Ionut Lupescu qui ont eu de modestes prestations ces derniers temps dans le championnat allemand.
Attention au “Cobra”
En revanche, Iordanescu compte sur le génie de son capitaine Gheorghe Hagi qui, à 32 ans, est toujours capable d’illuminer l’équipe grâce à une “patte” gauche d’une exceptionnelle qualité. Il pourra aussi s’appuyer sur les “grognards” Gheorghe “Gica” Popescu et Marius Lacatus. Anghel Iordanescu a tenu également à injecter un soupçon de jeunesse avec l’arrivée de l’attaquant du FC Valence, Adrian Ilie, surnommé “Le Cobra” en raison d’une accélération foudroyante sur les dix premiers mètres. Toutefois, le sélectionneur est inquiet. Certaines blessures l’inquètent comme celle du défenseur Daniel Prodan (Athletico Madrid/Esp), à un genou, et de Denis Serban, le milieu de terrain du Steaua Bucarest, à une cheville.
Autre sujet de mécontentement pour le “Général” adepte d’une préparation discrète, loin des médias : le choix de la Fédération roumaine de football d’organiser le stage dans la station touristique de Poiana Brasov. Au nom de l’intérêt supérieur du football roumains, les deux parties tentent toutefois de minimiser le différend jusqu’au Mondial.