FRANCE 98 – Détails sur l'équipe

Depuis vingt ans, l’Espagne a participé à toutes les phases finales du Mondial, figurant avec le Brésil, l’Argentine, l’Italie et l’Allemagne au nombre des rares pays qui répondent présents pour la sixième fois consécutive.

Cependant, les Espagnols manquent régulièrement le coche en phase finale. En 82, par exemple, ils avaient échoué au second tour de la Coupe du monde disputée sur leur sol.

Au niveau des clubs, le Real Madrid, vainqueur de six Coupes d’Europe des clubs champions (56/57/58/59/60/66), et le FC Barcelone, détenteur d’une Ligue des Champions (92) et de quatre Coupes des vainqueurs de coupe (79/82/89/97), font partie des grandes puissances du football européen. Dans les années 50-60, certains joueurs comme Alfredo Di Stefano (Real Madrid, 53-64), Ferenc Puskas (Real Madrid, 58-69), Fransisco Gento (Real Madrid, 53-71) ou Luis Suarez (FC Barcelone et Inter Milan) ont acquis une grande renommée internationale en remportant de nombreux trophée continentaux.

En revanche, l’équipe nationale présente un palmarès assez modeste: un Championnat d’Europe des nations en 64 (victoire 2-1 contre la Russie à Madrid), un titre de vice-champion d’Europe à Paris en 84 (défaite 2-0 contre la France) et une quatrième place lors de la Coupe du monde au Brésil en 1950.

Les aficionados reportent donc tous leurs espoirs sur les hommes de Javier Clemente. Depuis l’arrivée du Basque à la tête de la sélection en 92, l’Espagne a concédé seulement 3 défaites en 54 rencontres (33 victoires, 18 nuls). L’un de ces trois revers survint malheureusement en quart de finale de la World Cup 94, contre l’Italie.

Les champions olympiques de 92 à Barcelone (Kiko, Abelardo, Ferrer…) forment l’ossature de cette équipe ambitieuse et, dans les buts, le vétéran Andoni Zubizarreta va jouer, à 36 ans, son quatrième Mondial consécutif. Raul (20 ans et déja plus de 50 buts en D1 avec le Real Madrid) à, quant à lui, tous les atouts pour briller en France à l’occasion de son baptême du feu en Coupe du Monde.