FRANCE 98 – Résumé de Match n°64

La France a remporté la Coupe du monde de football 1998 en battant le Brésil en finale (3-0) grâce à deux buts de Zinedine Zidane en première période et un d’Emmanuel Petit dans les arrêts de jeu, dimanche au Stade de France à Saint-Denis.

Réduits à dix les vingt dernières minutes de la partie après l’exclusion de Marcel Desailly pour un second avertissement pour un tacle appuyé sur Cafu, les Français ont tenu bon sous les attaques répétées des Brésiliens. Les Bleus entamaient le match tambour battant, mais au bout de 20 minutes d’une nette domination, ils n’étaient toujours pas parvenus à ouvrir le score et les spectateurs du Stade de France craignaient qu’ils laissent toutes leurs forces dans cette débauche infructueuse.

En effet, les Brésiliens qui avaient attendu jusque-là se réveillaient. Un tir lointain de Roberto Carlos (21e) passait juste au-dessus du but, puis Barthez interceptait d’une main un ballon adressé par Ronaldo à Bebeto (23e). Dans la foulée, les quadruple champions du monde obtenaient un corner sur lequel Barthez sauvait une nouvelle fois les siens (24e).

Mais avant le début du match, Laurent Blanc, privé de finale à cause d’un carton rouge en demi-finale, avait embrassé le crâne rasé de Barthez, selon une coutume qui, pour les superstitieux, a fait ses preuves. Et Zinedine Zidane, sur deux corners, une fois à gauche, l’autre à droite, signait un doublé de la tête (28, 45). Fabien Barthez était quant à lui impérial dans ses buts et notamment face à Ronaldo, sur une sortie (31e) et un tir à bout portant (56).

Et tandis que l’attaquant Edmundo remplaçait le milieu de terrain Cesar Sampaio côté brésilien, le sélectionneur français Aimé Jacquet apportait un peu de densité physique à son milieu de terrain défensif en substituant Vieira à Djorkaeff. Malgré une pression formidable de toute l’équipe brésilienne, Guivarc’h puis son remplaçant Dugarry manquaient chacun leur tour le but du KO (64, 83). Ce que Petit réussissait dans les arrêts de jeu sur une passe de Vieira (90).

Didier Deschamps pouvait savourer le moment et recevoir des mains du président de la République Jacques Chirac, le plus convoité des trophées sportifs, la Coupe du monde de football. Ce qu’aucun capitaine français n’avait fait avant lui.

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