FRANCE 98 – Détails sur l'équipe

Habituée des grands rendez-vous européens ou mondiaux, l’équipe d’Ecosse n’est jamais parvenue à passer le premier tour d’une compétition majeure. Mais, Craig Brown entend bien profiter de FRANCE 98 pour mettre un terme à cette vilaine tradition.

Dans le passé, l’Ecosse a pourtant compté des formations de talent, comme celle de 78 avec Kenny Dalglish, Graeme Souness et Joe Jordan notamment. Fidèle à sa réputation d’inconstance, cette équipe quitta le Mondial argentin après avoir perdu contre le Pérou (3-1), fait match nul face à l’Iran (1-1) et battu les Pays-Bas (3-2), futurs finalistes de cette édition.

Le championnat écossais, année après année, se résume à un duel entre les deux clubs professionnels de Glasgow, les Rangers et le Celtic. Ces deux clubs trustent la première place au classement depuis la saison 84-85 (victoire finale d’Aberdeen). La palme revient tout de même aux Rangers qui, lors de la saison 96-97, ont empoché leur neuvième titre consécutif. S’ils dominent outrageusement leur championnat depuis une décennie, les Rangers n’ont par contre jamais brillé en Ligue des Champions.

Sur le plan continental, la sélection nationale écossaise connaît des hauts et des bas mais a fait plutôt bonne figure ces dernières saisons. Lors de l’Euro 96, c’est un but du Néerlandais Kluivert contre l’Angleterre (1-4), marqué dans les dernières minutes, qui écarta l’Ecosse de la course aux quarts de finale. Cette place dans le gotha du Vieux Continent, sans doute un peu flatteuse, n’aurait pas été non plus vraiment usurpée.

Lors des éliminatoires de FRANCE 98, les Ecossais ont démontré qu’ils possédaient un collectif bien organisé et des bases solides, notamment sur le plan défensif, avec trois buts seulement encaissés en 10 rencontres. Dans un groupe où l’Autriche et la Suède étaient ses deux grandes rivales, l’Ecosse a réalisé un parcours régulier, ne concédant qu’une seule défaite face aux Suédois (2-1).

En revanche, les Ecossais ont trop souvent connu de grosses désillusions en attaque – comme lors de l’Euro 96 -, mais elle détient peut- être avec le petit et vif Kevin Gallacher un élément de talent pour résoudre ses problèmes d’efficacité.