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Carlos Alberto Parreira est un grand habitué de la Coupe du monde: après le Koweït en 1982, les Emirats arabes unis en 1990 et le Brésil en 1994, l’expérimenté entraîneur brésilien conduira en France la sélection saoudienne, sa quatrième équipe en autant d’éditions.
On peut lui reprocher son manque de constance mais pas de résultats puisque lors de la World Cup 1994 aux Etats-Unis, cet ancien gardien de but devenu préparateur physique du Brésil lors du Mondial 1970, avait conduit la Seleçao au titre suprême.
Dans la foulée, Parreira avait choisi de monnayer son expérience, dirigeant successivement le FC Valence, Fenerbahce, Sao Paulo et les Metrostars de New York.
Quand les princes saoudiens, irrités par la mauvaise prestation des “Brésiliens du désert” lors de la Coupe des Confédérations en décembre dernier, ont décidé de trouver un successeur à l’Allemand Otto Pfister, ils ont naturellement fait appel au plus arabe des Brésiliens.
A 55 ans, le Brésilien est en effet loin d’être un inconnu dans cette région du monde: outre les Coupes du monde avec le Koweït et les Emirats arabes unis, il a laissé un bon souvenir aux Saoudiens en remportant avec la sélection la Coupe d’Asie en 1988 au Qatar.
A son arrivée en décembre, Parreira avait jugé que l’Arabie saoudite “était placée devant un grand défi qui requiert davantage de travail”. Aura-t-il eu le temps en quelques mois de lui inculquer la nécessaire rigueur défensive ?