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Farceur, truqueur mais brillant joueur, Hristo Stoïchkov disputera sa dernière compétition internationale en France. Ses frasques lui ont valu deux surnoms : “le chien” ou “le bourreau”. Son prénom signifie “Christ”, mais le comportement de Hristo Stoïchkov, 32 ans, tient souvent du démon.
Dans les surfaces de réparation, il joue souvent des coudes, du regard et du geste, pour dépasser l’adversaire ou le déstabiliser. Puis d’un coup de rein ou d’une feinte bien sentie, il efface son chien de garde et s’évade.
La méthode a permis à Hristo Stoïchkov d’échapper à son destin de petit électricien à Maritza. Il a d’abord décroché trois titres nationaux en Bulgarie sous les couleurs du CSKA Sofia, avant d’enrichir son palmarès au FC Barcelone, en remportant notamment quatre titres espagnols et une Coupe des clubs champions.
Ballon d’or de “France-Football” et meilleur buteur de la Coupe du monde américaine : Stoïchkov a connu son heure de gloire en 1994. Depuis, il glisse lentement sur la pente du déclin. Après un crochet par Parme (Italie), un Euro-96 raté, un retour à Barcelone, Stoïchkov est revenu au CSKA Sofia, fin mars. Il devrait achever sa carrière au Japon après le Mondial.
Handicapé par des blessures à répétition, il a peu joué avec sa nouvelle équipe, mais après plus d’un an de bouderies avec l’entraîneur Hristo Bonev, Stoïchkov est revenu en équipe nationale en juin 1997. Pour permettre à la Bulgarie de participer à la phase finale de la Coupe du monde pour la septième fois. Pour se ménager des adieux en apothéose…