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Henri Michel, grand nom du football français aujourd’hui sélectionneur de l’équipe nationale du Maroc, attend avec “confiance, calme et sérénité” le premier rendez-vous des siens au Mondial, mercredi soir (21h00) contre la Norvège (groupe A) à Montpellier, concédant cependant avoir “hâte d’y être”.
“Demain (mardi), nous allons à Montpellier et cela va nous faire du bien”, déclarait lundi l’ancien capitaine international (58 sélections) du FC Nantes, lors d’un point presse au Domaine de Tournon, près d’Aix-en-Provence, ville où naquit, il y a 50 ans, celui qui fut également le sélectionneur de l’équipe de France au Mundial mexicain, en 1986.
A ce propos, Henri Michel, soudain enthousiaste, déclare : “Hier soir (dimanche), j’ai vu un reportage remarquable sur notre épopée au Mexique à la télévision. J’ai été profondément ému par ces images. J’ai cru d’ailleurs me rendre compte que le sélectionneur s’appelait Henri Michel…”
Incontestablement, le sélectionneur “itinérant”, qui fit ses armes en conduisant l’équipe de France olympique vers la médaille d’or au Jeux de Los Angeles en 1984, semble très affecté par toutes les critiques qui ont jalonné son parcours sur les bancs de touche, du Paris Saint-Germain (1990-91) à Al-Nasser (1995) en passant par les sélections française et du Cameroun (qu’il dirigea lors du Mondial-94 aux Etats-Unis).
Quatrième Coupe du monde
“J’accepte toujours les critiques, mais pas les insultes”, lâche-t-il, amer, faisant référence aux attaques acerbes dont il est régulièrement l’objet dans la presse marocaine. “Il s’agira de ma quatrième Coupe du monde, la troisième en tant qu’entraîneur, rappelle-t-il. Mais celle-ci aura une saveur particulière, car c’est moi qui ai entièrement bâti cette sélection depuis le premier jour” (novembre 1996, NDLR). Henri Michel sait cependant combien la tâche s’annonce périlleuse en France, dans l’un des groupes les plus relevés de la compétition avec, outre la Norvège, l’Ecosse et surtout le Brésil. “Tout le monde me parle du Brésil, mais je prétends depuis le tirage au sort que la Norvège est une équipe redoutable, même exceptionnelle à l’heure actuelle”.
“Ce premier match sera d’une importance capitale pour les deux équipes avant de rencontrer le Brésil “, termine-t-il avant un ultime sursaut d’optimisme : “Nous avons bien travaillé et serons fin prêts mercredi, aux alentours de 21h00…”