Lettre 22 – février 1997 – Villes – FRANCAIS

Une tradition de terre d’accueil A 500 jours de la Coupe du Monde, où en êtes-vous ?

Les travaux d’aménagement du stade de la Mosson, situé aux portes de la Paillade se poursuivent activement. Une fois achevé, celui-ci aura une capacité de 35 500 places assises, respectant le cahier des charges édité pour les villes qui accueillent les matches de la Coupe du Monde FRANCE 98. Le stade sera livré au printemps 1997, selon le calendrier prévu. Nous pourrons alors recevoir le 7 juin 1997, dans les meilleures conditions, l’équipe de France et l’équipe d’Angleterre qui se livreront, dans le cadre du Tournoi de France, à un match amical et passionné.

Outre les transformations du stade de la Mosson, quels travaux spécifiques sont entrepris à Montepellier pour accueillir cet événement ?

Montepellier continue avec dynamisme et sérénité son développement urbanistique et l’implantation d’infrastructures qui apportent une qualité de vie renommée. C’est ainsi que l’implantation de Port Marianne, qui reliera l’est de Montpellier à la mer, se poursuit. L’an dernier, nous avons ouvert une superbe piscine olympique au centre-ville, à Antigone ; dans quelques semaines, le Centre National Chorégraphique, dirigé par Mathilde Monnier, s’installera dans le Couvent des Ursulines, totalement réaménagé. Nous lançons les travaux d’une grande bibliothèque à vocation régionale qui ouvrira en l’an 2000. Ces infrastructures récentes et toutes celles qui ont été réalisées font de Montpellier une ville attrayante et pratique à vivre. En ce qui concerne l’accueil de la Coupe du Monde, nous aménagerons tous les abords du stade de la Mosson afin de faciliter l’entrée, le stationnement et la sortie. Nous avons déjà mis en place une signalétique importante à toutes les entrées de la ville et sur les autoroutes venant de Barcelone ou de Paris.

Montpellier va recevoir des milliers de visiteurs de toutes nationalités. Quel accueil leur réservez-vous ?

Montpellier est traditionnellement une terre d’accueil qui a profondément le sens de l’hospitalité comme en témoigne son histoire. Tous les professionnels du tourisme de notre ville et sa région se mobilisent pour préparer ce grand événement et faire en sorte que les spectateurs des matches et les accompagnants puissent découvrir et goûter les charmes et les richesses architecturales, gastronomiques et culturelles de Montpellier et du Languedoc-Roussillon. Nous proposerons de grandes manifestations sur le plan culturel et festif pour « réussir les 3e mi-temps à Montpellier », comme l’indique la communication que nous avons déjà mise en place.

Quelles retombées attendez-vous de cette Coupe du Monde pour votre ville ?

La Coupe du Monde FRANCE 98 est une chance pour Montpellier, tant du point de vue des retombées économiques que médiatiques.

Du point de vue économique, l’extension du stade de la Mosson et des aménagements représentent sur deux ans, un total de travaux de 130 millions de francs, dont 94 millions pour le chantier lui-même. 110 entreprises interviennent ; 88 d’entre elles sont montpelliéraines ou installées en Languedoc-Roussillon. Ce chantier représente 800 emplois maintenus ou créés sur le seul Languedoc-Roussillon pendant deux ans, auquel il faut ajouter 800 emplois induits pour la même période. On attend au stade de la Mosson, en juin 1998, plus de 200 000 personnes. On peut penser, d’après des études prospectives nationales, que les retombées de FRANCE 98, en termes économique et touristique, pourraient se chiffrer à 500 MF pour notre seule région.

La pratique du football est universelle. La Coupe du Monde est l’événement le plus médiatique de la planète. Il est retransmis par les télévisions du monde entier. Nous sommes fiers d’être dans le club des villes dont on parlera et je suis sûr que bien des téléspectateurs du monde entier, un jour, viendront nous rendre visite.

La campagne de communication de la Ville a obtenu le Prix spécial du jury aux Grands Prix Cap-Com (forum de la communication publique locale).