Lettre 24 – avril 1997 – Villes – FRANCAIS
Entretien avec le député-maire de Nantes
“L’effet côte ouest” |
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Jean-Marc AYRAULT |
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Avez-vous dû réaliser beaucoup d’aménagements pour que le stade de la Beaujoire puisse recevoir six matches de la prochaine Coupe du Monde ? |
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Nous avons une chance inoubïe : La Beaujoire n’est pas seulement un très beau stade, c’est aussi un stade récent, construit pour accueillir l’Euro 84. Les travaux nécessaires à l’accueil de la Coupe du Monde représentent la plus faible enveloppe budgétaire des dix villes d’accueil. Ils se déroulent selon le calendrier prévu, et portent la capacité du stade à 39 000 places. Cet investissement, raisonnable, continuera de bénéficier aux usagers du stade après la compétition.
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Que représente, pour Nantes, le fait d’accueillir la Coupe du Monde ? |
Que Nantes soit l’une des villes de la Coupe du Monde ne doit rien au hasard : il existe chez nous une tradition footballistique très forte, qui s’incarne dans un club de haut niveau, au palmarès national éloquent, et au style renommé – qui n’a jamais entendu parler du “jeu à la nantaise” ? Au- delà du club professionnel, ce sont des milliers de pratiquants, de supporters, qui participent au succès phénoménal du football dans l’Ouest. Dans ces conditions, le fait que Nantes ait été la première ville à afficher complet pour les PASS France 98 – aprés tout juste trois semaines de vente ! – ne m’a pas surpris.
La métropole de l’Ouest atlantique, avec les 700 000 habitants de son estuaire, a la chance d’être au carrefour de la Bretagne, et des Pays de Loire, et de bénéficier d’infrastructures de communication performantes. Elle tire sa force de l’équilibre entre un environnement privilégié et l’apport de talents sans cesse renouvelés. C’est ce que nous appelons l’effet “Côte Ouest.” Accueillir des populations venues d’ailleurs, faire partager des émotions, c’est l’âme même de notre ville portuaire, tournée vers l’Océan. J’en veux pour preuve le succès grandissant de nos festivals, ou de troupes de théâtre de rue à la renommée internationale…
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Justement, qu’avez-vous prévu pour accueillir les spectateurs de la Coupe du Monde ? |
Le Comité régional travaille à la mise en place d’un programme d’animations ambitieux et réaliste. Ambitieux, parce que la taille du stade et la demande des passionnés de football, font que nous devons faire tenir l’événement sur un confetti. Il nous faudra donc gérer la frustration de tous ceux qui ne pourront pas accéder à l’enceinte sportive. Nous réfléchissons à des solutions permettant de créer, dans la ville, des lieux festifs et conviviaux.
Les créateurs nantais sont très impliqués dans cette démarche, afin que, dans quinze ou vingt ans, chacun se souvienne de 1998 comme d’un moment fort d’échanges et de fête. Dans le même temps, j’entends que ce programme de manifestations soit réaliste : pas question de bouleverser la vie des gens, ou d’engager des dépenses inconsidérées. Nous avons donc sollicité un certain nombre de partenaires de la Coupe du Monde, en leur proposant de travailler ensemble à l’animation de la ville.
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Quelles retombées attendez-vous de cette Coupe du Monde pour Nantes ? |
Un tel événement constitue une chance unique pour l’économie nantaiseen premier lieu d’un point de vue touristique. Mais nous avons également l’occasion de faire connaître notre ville, ses talents, ses potentialités. De tels événements sportifs peuvent cristalliser l’ensemble des énergies locales, et créer des effets d’entraînement économique considérables.
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Y a-t-il un message particulier que la ville de Nantes souhaite développer en 1998 ? |
Nous célébrerons, en 1998, le 400e anniversaire de la signature de l’Edit de Nantes. Quel meilleur message que cet édit de tolérance pourrions-nous délivrer au monde et à sa jeunesse ?
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