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Dix villes accueillent la Coupe du Monde

Du 10 juin au 12 juillet 1998, dix villes accueilleront la 16e Coupe du Monde de Football. Dix villes choisies conjointement par le Gouvernement et le Comité Français d’Organisation, en accord avec la FIFA.

Bordeaux, Lens, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Paris, Saint-Denis, Saint-Etienne et Toulouse… Chacune d’entre elles possède une histoire, une tradition, des spécificités et un art de vivre qu’elle aura à cœur de faire découvrir et de faire aimer aux milliers de visiteurs quelle accueillera pendant l’été 98.

Chacune abrite aussi un stade qui va devenir le théâtre de la fête sportive. Construit pour la circonstance comme à Saint-Denis, rénovés ou agrandis dans les neuf autres villes, ils accueilleront tous les spectateurs dans les meilleures conditions de confort et de sécurité. Dans ces arènes, tous vibreront à la joie des vainqueurs et à la déception des vaincus.

A un an du coup d’envoi de la compétition finale, la Coupe du Monde est déjà une réalité dans les dix villes de FRANCE 98. Tous les acteurs locaux et régionaux se sont mobilisés pour relever le formidable défi de la Coupe du Monde de Football, sans oublier les milliers de Volontaires qui mettront, dans les différentes villes et régions, leurs compétences au service de l’organisation et du bon déroulement de la Coupe du Monde.

Au-delà de la seule compétition sportive, FRANCE 98 affiche l’ambition d’être la Coupe de tout le monde, la Coupe de tout un Monde. Cette ambition est aussi celle des dix villes organisatrices. Pour accueillir le monde, elles mettront en place des projets d’animation et de fête pour tous. Afin que chacun, habitant de la France ou visiteur étranger, garde de la 16e Coupe du Monde de Football des souvenirs d’émotion, d’universalité et de partage.

La Ville

Population : Ville : 214 000 h. Agglomération : 697 000 h

Maire : Alain Juppé

Le club

Girondins de Bordeaux

4 titres de Champion de France 3 Coupes de France

“Prenez Versailles, ajoutez-y Anvers, vous obtiendrez Bordeaux”. C’est ainsi que Victor Hugo, frappé par la majesté des constructions du 18e siècle et par l’ampleur du fleuve, définissait la ville.

Une situation privilégiée Edifiée sur les méandres de la Garonne, non loin de l’océan Atlantique, Bordeaux était déjà un grand centre commercial à l’époque romaine. Grâce à son activité portuaire et maritime, la ville connaît au 18e siècle une prospérité exceptionnelle. C’est l’âge d’or, celui des opulentes fortunes et des magnificences architecturales, qui font aujourd’hui le bonheur des yeux et la fierté des Bordelais.

Il faut dire que sa situation géographique privilégiée en a fait une importante plate-forme pour les échanges nord-sud d’une part, mais aussi dès le 16e siécle pour les relations avec le Nouveau Monde. Outre le vin, le commerce du bois et de ses dérivés a également contribué à la richesse de la ville.

Capitale mondiale du vin Mais, sa notoriété internationale, Bordeaux la doit essentiellement à ses vins, réputés dans le monde entier. Le plus grand vignoble de vins fins du monde s’étend sur 135 000 hectares et sa production annuelle ne compte pas moins de 500 millions de bouteilles distribuées dans 160 pays, avec des noms aussi prestigieux que Saint-Emilion, Margaux, Pomerol ou Saint-Estèphe pour ne citer que ceux-là. Bordeaux, carrefour du monde Aujourd’hui, Bordeaux est devenu un véritable carrefour mondial, doté de réseaux de transport ferroviaire, routier ou aérien, de premier ordre. Reconnue pour son dynamisme industriel et sa qualité de vie, Bordeaux attire chercheurs et industriels. Métropole d’Aquitaine de l’industrie aéronautique et spatiale, Bordeaux est devenue le pôle privilégié de diversification et d’application de nouvelles industries. Technologies avancées, biotechnologie, industrie pharmaceutique et médicale, océanologie ou génie biologique font l’objet de recherches continues.

L’Université bordelaise, l’une des plus anciennes de France, est aussi avec quelque 60 000 étudiants, l’une des plus importantes du pays. Dans le domaine de la culture, Bordeaux tient aussi le haut du pavé. Riche de monuments exceptionnels, la ville ne se contente pas d’exploiter son passé et prouve son dynamisme créatif dans les multiples rendez-vous artistiques qu’elle offre chaque année.

Bordeaux à l’heure de la Coupe du Monde

Bienvenue au monde… C’est bien le message que Bordeaux souhaite adresser aux milliers de supporters et touristes que la ville accueillera pendant l’été 1998. Un message que les passants peuvent déjà lire à Bordeaux sur une plaque commémorative installée en centre ville et qui rappelle que “En 98, Bordeaux accueille la Coupe du Monde … Nous accueillons le monde”

Une organisation collective Pour se préparer à recevoir le monde, la ville a mis en place une cellule dédiée à l’événement, qui travaille en étroite collaboration avec l’antenne locale du Comité Français d’Organisation, ainsi qu’avec l’ensemble des partenaires locaux pour mobiliser toute la population autour de l’événement, quels que soient les milieux ou les âges …

C’est beau l’Aquitaine qui joue … A commencer par les sportifs en herbe. Grâce au “Footballito”, tournoi reprenant les principes éliminatoires de la Coupe du Monde, 32 équipes de jeunes footballeurs aquitains vivent déjà une grande aventure, dont l’épreuve finale se déroulera pendant la compétition mondiale. Commerçants et partenaires économiques participent aussi activement à relever le défi de 1998. La Foire Internationale de Bordeaux constitue l’événement le plus populaire de l’année en Aquitaine. Pour l’édition 97, qui s’est déroulée en mai dernier, les quelque 350 000 visiteurs ont pu découvrir le pavillon de la Coupe du Monde de Football, fruit d’un projet commun entre les différents partenaires institutionnels de la ville et de sa région.

Place à la fête Du 10 juin au 12 juillet 98, Bordeaux affiche sa volonté d’être une ville en fête, une ville en joie. Au cœur de la fête, le village “Bienvenue au monde” offrira pendant plus d’un mois des stands gastronomiques, artisanaux et culturels, où chacun pourra découvrir les richesses du sud-ouest.

Et comme il n’est de véritable fête sans musique, 15 Bandas de l’Aquitaine, ces fameuses “fanfares” folkloriques typiques de la région, se retrouveront à Bordeaux pour animer rues et quartiers avant de se rassembler en soirée sur les magnifiques places de cette cité pour un véritable festival.

CONTACTS

Directeur de la Communication Stéphane Grimaldi Hôtel de Ville – Place Pey-Berland – 33077 Bordeaux Cedex Tél : (33) 05 56 10 17 50 – Fax : (33) 05 56 79 29 70

Cellule Coupe du Monde Jean-Marie Brillon 32/34, Allées d’Orléans – 33000 Bordeaux Tél : (33) 05 57 20 19 98 – Fax : (33) 05 57 20 19 99

Office du Tourisme 12, cours du XXX juillet – 33080 Bordeaux Cedex Tél : (33) 05 56 00 66 00 – Fax : (33) 05 56 00 66 01

LE STADE

Le stade Lescure, remarquable exemple de l’architecture des années trente, est un des lieux majeurs de l’histoire du 20e siècle à Bordeaux. Théâtre de mémorables rencontres de football, mais aussi d’athlétisme et de cyclisme grâce à la superbe piste qui l’entoure, le stade connaît aujourd’hui une cure de jeunesse, qui lui préserve toutefois son caractère patrimonial.

Nom du Stade : STADE LESCURE

Localisation : à 2 km du centre ville 4 km de la gare

Première inauguration : 12 juin 1938 Quart de finale de la Coupe du Monde Brésil – Tchécoslovaquie (1/1) Particularité : Classé monument historique

Capacité avant travaux : 45 000 places dont 21 300 assises

Capacité en 1998 : 35 200 places assises, dont 15 000 couvertes

Travaux de rénovation : Equipement des virages en places assises Reconstruction du paddock (quartier des joueurs) Création d’un Salon d’Honneur. Aménagement d’une tribune et d’installations presse et médias Réaménagement des entrées avec nouveaux dispositifs de filtrage et de contrôle. Réflection de l’ensemble des structures de rangements, de billetterie et de l’éclairage périphérique. Installation d’un système de vidéosurveillance

Travaux de construction : Construction d’un centre de presse et centre d’accréditation, qui seront reconvertis en un gymnase omnisports.

Fin des travaux : Avril 1998

Architecte Mandataire: Michel MOGA

Architecte Associés: Pascal TEISSEIRE et Hughes TOUTON

La Ville

Population : Ville : 35 280 h. Agglomération : 376 700 h.

Maire : André Delelis

Le club

Racing Club de Lens

1 titre de Champion de France

LENS, la volontaire Située au cœur de l’Artois, la ville de Lens s’étend sur environ 1 100 hectares. Sa position privilégiée au centre de la région Nord-Pas-de-Calais lui permet de rayonner sur une agglomération de plus de 350 000 habitants. Fière d’un passé placé sous le signe de l’abnégation et de l’attachement au sol, la population lensoise est unanimement reconnue pour son courage et son hospitalité.

A l’origine du développement, le charbon Avec la découverte du charbon en 1849, Lens connaît une expansion sans précédent, devenant le siège de la plus puissante société houillère par l’importance de son extraction. Durant un siècle, Lens et ses habitants vivent de l’industrie charbonnière. Lorsque la récession frappe cette industrie, vers les années soixante, Lens entreprend un effort de modernisation sans précédent.

Une nouvelle vitalité L’implantation d’entreprises à Lens a connu une évolution spectaculaire ces dernières années. Plus de 19 000 salariés y travaillent aujourd’hui, dont près de 5000 personnes dans les 125 entreprises nouvellement installées sur les 7 parcs d’activités économiques et les deux centres tertiaires lensois. Les domaines d’activité sont principalement l’agro-alimentaire, la distribution, le bâtiment et les secteurs de pointe. Parallèlement à ce nouvel essor économique, la ville de Lens a su se doter des équipements nécessaires tant en matière sportive, culturelle qu’universitaire, comme en témoignent les quelque 3000 étudiants qui suivent une formation dans les différents établissements d’enseignement supérieur de la collectivité lensoise. Aujourd’hui, les Grands Bureaux qui abritaient les services des Houillères ont été rendus à la population grâce à la municipalité qui y a aidé à la création, en 1992, de la faculté des sciences Jean Perrin, dans le cadre de la mise en place de l’université multipolaire de l’Artois.

Pour réaliser ses multiples projets de développement, la ville de Lens travaille en étroite coopération intercommunale, notamment au sein du District de l’agglomération de Lens-Liévin, aujourd’hui composé de 36 communes regroupant 251 000 habitants. L’arrondissement de Lens se caractérise aussi par la jeunesse de sa population (41% des habitants ont moins de 25 ans) et une vitalité démographique qui en font l’une des plus jeunes régions de France (taux de natalité de 17,1%).

Le football, véritable “religion” Mais on ne peut parler de Lens sans évoquer son engagement de toujours pour le football et l’engouement de la population autour d’un club phare, le Racing Club de Lens. Phénomène unique en son genre, le stade Félix Bollaert de Lens accueille plusieurs fois dans l’année davantage de spectateurs que la ville compte d’habitants !

LENS à l’heure de la Coupe du Monde

Si Lens, de par sa taille, est la plus petite ville à accueillir la Coupe du Monde de Football, elle n’en est pas moins dynamique et ne manque ni d’idées ni de volonté pour se préparer à recevoir le plus grand événement sportif de cette fin de siècle. Un événement que la ville considère d’ores et déjà comme un pari et qui aura pour elle valeur de reconnaissance mondiale.

En avant pour la Coupe du Monde ! Au lendemain de l’annonce officialisant Lens comme l’un des dix sites accueillant la Coupe du Monde, des groupes de travail thématiques planchaient déjà sur les projets d’accueil, d’animation ou de communication à Lens. Signe de cet engagement, la mise en place par Lens et le district de l’agglomération de Lens – Liévin d’un office du tourisme en centre ville, dont l’activité est largement centrée sur l’accueil des visiteurs en 98.

Un engagement collectif Avec la mise en place d’un comité régional d’organisation, Lens a réuni l’ensemble des acteurs de la vie politique, économique et sociale de la région pour se lancer avec une volonté commune dans la compétition. Car au bout du compte, c’est toute la région Nord-Pas-de-Calais qui sortira gagnante.

Après l’élan qu’avait apporté la candidature de Lille pour les jeux Olympiques de 2004, la Coupe du Monde a définitivement pris le relais dans le cœur de toute la population du Nord-Pas-de-Calais. Et lorsque l’on connaît l’enthousiasme des Lensois, dont la réputation des supporters n’est plus à faire pour le ballon rond, il n’est pas difficile d’imaginer l’atmosphère qui régnera dans la région à l’heure de la Coupe du Monde ! Cet été déjà, le Racing Club de Lens sillonnera une trentaine de villes de la région avec le “Mini Bollaert”, une structure de terrain de foot itinérant proposant tout un programme d’animations pour jeunes et moins jeunes. La Coupe du Monde sera bien entendu au cœur de cette initiative, largement soutenue par les partenaires locaux.

La fête au rendez-vous Car la fête, dans le Nord Pas de Calais, c’est une affaire de vie ! La région et ses habitants n’ont pas leur pareil pour l’organiser et tous les prétextes sont bons pour se rassembler dans une atmosphère festive et conviviale. Qu’il s’agisse de marchés aux fleurs, de foires commerciales, de fêtes locales, ou encore des défilés de géants.

Lens n’a pas oublié de sensibiliser la jeunesse dans la dynamique de l’événement. C’est ainsi que les écoliers de Lens ont réalisé une exposition sur la Coupe du Monde actuellement présentée à la médiathèque de la ville. Une initiative qui s’inscrit dans un plus vaste projet d’éducation à la citoyenneté, basé sur les échanges inter-scolaires entre les dix villes organisatrices.

Une chose est sûre, pendant l’été 98, on ne s’ennuiera pas à Lens !

CONTACTS

Secrétaire général de la ville de Lens Serge KUZNIAK Hôtel de ville – 62307 Lens cedex Tél : (33) 03 21 69 86 86 – Fax : (33) 03 21 43 11 65

Office du Tourisme District de Lens-Liévin 26, rue de la Paix – 62300 Lens Tél : (33) 03 21 67 66 66 – Fax : (33) 03 21 67 65 66

LE STADE

C’est peut-être la situation géographique de Lens qui fait que cette ville dispose d’un véritable stade “à l’anglaise”. Le stade Félix Bollaert symbolise plus que tout autre les contrastes de la ville de Lens. En effet, à plusieurs reprises durant l’année, il accueille en son sein davantage de spectateurs que la ville compte d’habitants ! Phénomène unique, cet engouement de toute une région pour le ballon rond augure du succès populaire que devrait rencontrer l’organisation de la Coupe du Monde de Football l’année prochaine.

Nom du Stade : FELIX BOLLAERT

Localisation : à 10 minutes du centre ville et de la gare SNCF desservie par TGV Autoroute jusqu’aux portes du stade

Première inauguration : 1932

Capacité avant travaux : 49 581 places, dont 32 000 debout

Capacité en 1998 : 41 275 places assises

Travaux de rénovation : Elargissement des travées d’accès aux places sur la tribune MAREK-LOUIS Nouvelle sonorisation et nouvel éclairage Systéme de vidéosurveillance.

Travaux de reconstruction : Construction des tribunes TRANNIN (inaugurée en février 96) et DELACOURT (ouverture au public en août 96). Reconstruction de la tribune LEPAGNOT, dite présidentielle, avec aménagement des espaces prestiges et médias

Fin des travaux : Juillet 1997

Architecte : Milan MARTIC

La Ville

Population : Ville : 422 400 h. Agglomération : 1 262 000 h.

Maire : Raymond Barre

Le club

Olympique Lyonnais 3 Coupes de France

Lyon, Capitale des Gaules Pour édifier “Lugdunum” en 43 avant J.C., L.M. Plancus choisit Fourvière, acropole dominant le Rhône qui conduit à la mer. Il situait ainsi à la croisée des chemins et des destins cette soeur cadette de Rome, promue au rang de capitale des Gaules. Lyon, c’est le plus ancien gisement archéologique après Rome. C’est également, avec le Vieux Lyon, l’un des plus grands secteurs “Renaissance” sauvegardé d’Europe. Mais Lyon, c’est aussi la capitale de la soie où fut inventé le métier à tisser Jacquard, où les canuts, ces ouvriers de la soie, firent la réputation mondiale de la ville.

Lyon, pôle économique La capitale de la région Rhône-Alpes bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle au cœur de l’Europe, offrant les ressources industrielles et commerciales d’une grande métropole. Plusieurs sièges mondiaux de grandes entreprises industrielles et d’institutions internationales y sont implantés, lui permettant de briguer l’une des premières places parmi les régions économiques européennes. Ses secteurs d’activités sont aussi variés que la métallurgie, l’électronique, la chimie, la pharmacie, les biotechnologies, l’agro-alimentaire, l’électricité, la plasturgie, les textiles, ainsi que les services bancaires, les assurances, l’ingénierie, le conseil ou la communication.

Lyon, tout un art de vivre La personnalité de Lyon tient à son environnement contrasté : deux collines escarpées, une rivière et un fleuve, une vaste plaine. Au cours de la dernière décennie, la ville s’est encore embellie : places et jardins se sont transformés, un “plan lumière” a permis de mettre en valeur les grands lieux de la ville, dont 150 sites sont illuminés chaque soir. Une stratégie d’éclairage urbain qui s’exporte avec succès. Après le musée de l’Ermitage à Saint-Petersbourg et la ville de Jerusalem, c’est la Havane qui profitera bientôt du savoir-faire lyonnais.

Plus de 4 millions de touristes séjournent chaque année à Lyon, une ville qui sait leur offrir des plaisirs esthétiques aussi savoureux que ceux de sa prestigieuse gastronomie, dont Paul Bocuse est le fer de lance, ou encore de ses “bouchons” ces restaurants pittoresques proposant de nombreuses spécialités lyonnaises.

Métropole culturelle Lyon, où fut inventé le cinéma par les frères Lumière en 1895, est dotée de prestigieuses institutions culturelles qui contribuent à son rayonnement international : Opéra National, Institut Lumière, Maison de la Danse, mais aussi 27 musées. La capitale de la région Rhône-Alpes est animée d’un vif bouillonnement culturel. La Biennale de la Danse ou celle des Arts contemporains drainent ainsi à chaque nouvelle édition un public de plus en plus large.

Lyon à l’heure de la Coupe du Monde

Le destin international de Lyon, inscrit dans son origine même, s’est confirmé à chaque étape de son histoire : Lyon la romaine, Lyon la chrétienne, Lyon des poètes et des banquiers de la Renaissance avant que le développement de la soierie ouvre aux Lyonnais la route de la Chine et de l’Asie. Pôle essentiel du grand sud-est européen, Lyon est une ville ouverte au monde, comme en témoigne la récente tenue du Sommet du G7. La Coupe du Monde de Football qu’elle recevra en 1998 s’inscrit donc naturellement dans la politique d’ouverture et de rayonnement international de la ville.

Des partenaires mobilisés L’ensemble des partenaires, collectivités locales, territoriales et consulaires, sans oublier l’Etat, travaillent ensemble au quotidien sur de grands projets. L’organisation de la prochaine Coupe du Monde de football constitue une nouvelle occasion de manifester cette solidarité. Aujourd’hui, Région, Conseil Général, Communauté urbaine, Chambre des métiers, Office du Tourisme, Ville et Mairies d’arrondissement travaillent activement au succès de la grande fête du football. Avec l’ambition de donner aux milliers de visiteurs l’occasion de découvrir Lyon et ses particularités et d’en repartir avec l’envie d’y revenir pour son charme ou ses affaires.

Cette grande fête ne pouvait laisser les Lyonnais indifférents. Plus d’un millier d’entre eux se sont déjà portés volontaires pour faire de cet événement un moment inoubliable.

Appel aux bonnes idées La ville a bien entendu le souci de créer toutes les conditions d’une fête réussie. Pour ce faire, Lyon n’a pas hésité à lancer un appel d’offres national pour recueillir des propositions d’animations permettant de distraire les visiteurs et de faire participer les Lyonnais à ce grand événement.

Un avant-goût de fête En accueillant deux rencontres du Tournoi de France à Lyon, la ville est déjà entrée pleinement dans la phase opérationnelle de la Coupe du Monde. Et la fête du football a déjà commencé à Lyon avec une soirée musicale exceptionnelle offerte à tous les lyonnais le 7 juin dernier, veille de la rencontre Brésil-Italie. Artistes brésiliens, italiens ou français ont permis aux milliers de Lyonnais venus les entendre, Place Bellecour, de s’évader, l’espace d’un soir, vers d’autres destinations. Emotion, universalité et partage étaient déjà au rendez-vous à 12 mois de la Coupe du Monde !

CONTACTS

Directeur de la Communication Patrick LAMARQUE Hôtel de ville – 1 place de la comédie – 69205 Lyon cedex 01 Tél : (33) 04 72 10 30 34 – Fax : (33) 04 72 10 30 45

Office du Tourisme Place Bellecour -69002 Lyon Tél : (33) 04 72 77 69 69- Fax : (33) 04 78 37 02 06

LE STADE

Le stade Gerland, réalisé en 1926 par l’architecte Tony Garnier, est l’un des deux stades de la Coupe du Monde inscrits à l’inventaire des monuments historiques. Sa conception d’inspiration romaine se caractérise par l’édification d’une galerie périphérique posée sur un talus végétal et monumentalisée par quatre grandes portes symboliques. Après avoir subi de profondes modifications au fil des ans, Gerland connaît une nouvelle cure de jeunesse pour accueillir la Coupe du Monde 1998.

Nom du Stade : GERLAND

Localisation : 7e arrondissement de Lyon Facilement accessible à partir du centre ville

Première inauguration : 1926, par Edouard HERRIOT

Capacité avant travaux : 42 000 places

Capacité en 1998 : 44 000 places assises

Travaux de rénovation : Aménagement des deux virages et couverture de ceux-ci par une structure métallo-textile. Restructuration des tribunes Jean-Jaurès et Jean Bouin avec installation de sièges individuels, création de loges et réaménagement des espaces joueurs. Mise aux normes Coupe du Monde des équipements, d’éclairage, de sonorisation, d’affichage et de vidéosurveillance

Travaux de reconstruction : Réalisation d’une esplanade devant la tribune Jean Jaurès Création d’un parvis à l’arrière des gradins

Fin des travaux : Septembre 1997

Architecte : Abigat – Atelier de la Rize Albert CONSTANTIN

La Ville

Population : Ville : 807 000 h. Agglomération : 1 000 000 h.

Maire : Jean-Claude Gaudin

Le club

Olympique de Marseille

1 Coupe d’Europe des Champions, 8 titres de Champion de France, 10 Coupes de France

La plus ancienne cité de France En 1999, avec une longueur d’avance, Marseille donnera le coup d’envoi des célébrations du troisième millénaire en fêtant avec faste son … 26e centenaire !

La ville est née, en effet, il y a 2 600 ans du mariage de Protis, marin grec venu de Phocée, avec la belle Gyptis, fille du roi des Ligures, installé sur les rives de l’actuel Vieux Port. Massalia devint la première cité urbanisée de France et Marseille peut se targuer d’avoir su conserver au fil des ans sa place prépondérante dans l’Hexagone. La célèbre grotte Cosquer atteste encore la présence des premiers habitants à Marseille, il y a quelque 28 000 ans ! Aujourd’hui, Marseille c’est aussi le charme de toute une région, le caractère typique de ses 111 villages, ses collines environnantes, la richesse de son littoral et la beauté de ses fameuses calanques.

Le nouveau visage de Marseille

Tournant résolument le dos aux années difficiles, Marseille s’apprête à entrer dans le troisième millénaire avec un nouveau dynamisme et un visage entièrement remodelé. Fidèle à sa tradition de carrefour entre l’Europe du nord, la Méditerranée et l’Orient, elle se restructure autour de son port : l’opération d’aménagement et de développement économique Euroméditerranée fera de Marseille un véritable pôle sud européen de décision et d’échanges internationaux. Alors que le grand projet urbain vise à développer et rénover les quartiers les plus déshérités de la cité, la rénovation du centre ville est en train de porter ses premiers fruits : amélioration de l’habitat, construction d’une université et de structures pour les étudiants, installation de nouveaux commerces, création de rues à thème, comme la “rue de la Mode” récemment inaugurée près de l’Opéra.

Une capitale culturelle pour le sud

Danse, théâtre, musique, expositions, arts de la rue …. Depuis quelques années, Marseille s’affirme comme une capitale de la création euroméditerranéenne. Si les Marseillais sont toujours très attachés à leur opéra ou au Ballet national Roland Petit, si Marseille est la ville qui compte le plus grand nombre de théâtres par habitant, le dynamisme culturel de la ville s’exprime aussi à travers ses concerts, ses festivals et ses grands projets, comme la grande bibliothèque ou la cité des arts.

Marseille à l’heure de la Coupe du Monde

La Coupe du Monde à Marseille, c’est tout un symbole. Il y a d’abord le football, ce sport qui rythme la respiration des Marseillais au quotidien. Il y a aussi le superbe stade Vélodrome refait à neuf pour accueillir les rencontres de FRANCE 98. Il y a encore le Tirage au sort du 4 décembre, point d’orgue de l’année 97, où le monde aura rendez-vous à Marseille pour connaître le sort des 32 équipes qualifiées. Mais la Coupe du Monde viendra aussi s’inscrire quelques mois avant un autre grand rendez-vous symbolique pour la cité phocéenne puisqu’elle célébrera en 1999 son 2 600e anniversaire !

Objectif accueil

En préfiguration de ces événements, Marseille a élaboré un vaste programme d’actions qui s’appuie sur une campagne de communication visant à mobiliser et impliquer l’ensemble des Marseillais sur le thème de l’accueil.

Pour que chaque Marseillais mesure bien l’enjeu que représente la Coupe du Monde, la ville compte installer 6 totems sur les principaux axes d’entrée de la ville ainsi qu’au Parc Chanot, situé à proximité du stade. Cet été, plus personne à Marseille ne pourra ignorer la venue du plus grand événement sportif pour cette fin de siècle.

Crescendo jusqu’au Tirage au sort

Pour lancer son programme d’actions, la ville a choisi le cadre de la Foire Internationale de Marseille, qui se déroulera en septembre, et qui représente un lieu privilégié d’information pour les Marseillais. La Coupe du Monde sera également au rendez-vous de la “Cité de la Réussite” qui réunira en octobre les élites de la culture, de l’économie et de la politique au Palais du Pharo. En novembre, ce sera au tour de la fête de prendre le relais, avec la “Fiesta des Sud” qui portera cette année les couleurs des pays qualifiés pour la compétition finale. La montée en puissance de l’événement Coupe du Monde connaîtra une étape supplémentaire le 3 décembre avec la Fête de la lumière et l’illumination du Vieux Port, avant d’aboutir au point d’orgue de l’année, le 4 décembre, où le monde se retrouvera au stade Vélodrome pour le tirage au sort final.

Durant le premier semestre 1998, Marseille prévoit la mise en place de nombreuses opérations de communication et d’animation afin de maintenir la pression jusqu’à la Coupe du Monde. C’est ainsi que le Carnaval de Marseille sera axé sur les pays qui viendront disputer des rencontres à Marseille pendant l’été.

L’été sera chaud !

Quant à l’été 98, il promet d’être chaud à Marseille avec six sites d’animation permanente pendant un mois : outre les lieux dédiés au football, comme le stade Vélodrome et ses abords, le Parc Borely proposera une ouverture culturelle avec “Le tour du Monde en un Pays” proposant un voyage d’initiation à travers le monde. Au Vieux Port, les animations autour de l’artisanat, la dégustation alimentaire pour le jour, la musique et la danse pour les amateurs de fêtes nocturnes. Les jeunes pourront aussi se rencontrer à la Plage du Prado pour y pratiquer le sport, écouter la musique ou regarder les matches. Et dans le domaine économique, Marseille transformera le Palais du Pharo en vaste lieu d’échange et de rencontre, véritable vitrine du dynamisme marseillais.

CONTACTS

Directeur Général de la Communication et des Relations Extérieures Guy PHILIP Palais du Pharo – Boulevard Charles Livon – 13007 Marseille Tél : (33) 04 91 14 64 07 – Fax : (33) 04 91 14 64 01

Office du Tourisme La Canebière – 13001 Marseille Tél : (33) 04 91 13 89 00 – Fax : (33) 04 91 13 89 20

LE STADE

A l’instar du Stade de France, un “Grand Stade” était également attendu à Marseille, où le football est “religion”. Même s’il ne s’agit pas de sortir une nouvelle enceinte de terre, force est de constater que l’on pourra désormais parler d’un “nouveau stade”, conçu comme un vaste espace ludique et sportif, largement ouvert sur la ville.

Nom du Stade : VELODROME

Localisation : Situé en plein cœur de la ville, il est parfaitement accessible.

Première inauguration : 13 Juin 1937

Capacité avant travaux : 42 000 places, dont 10 000 debout

Capacité en 1998 : 60 000 places assises

Travaux de rénovation : Mise aux normes Coupe du Monde des équipements, d’éclairage, de sonorisation, d’affichage et de vidéosurveillance Renouvellement des vestiaires et des loges Réalisation d’une salle de conférence, d’un centre de presse permanent et d’espaces de restauration

. Travaux de reconstruction : Extension de la capacité par restructuration des virages et tribunes. Réalisation de 32 km de gradins.

Fin des travaux : Janvier 1998

Inauguration du stade rénové : 2e trimestre 1998

Architecte : Jean-Pierre BUFFI

La Ville

Population : Ville : 210 000 h. Agglomération : 350 000 h.

Maire : Georges Frêche

Le club

Montpellier-Hérault S.C. 1 Coupe de France

Montpellier, une jeune millénaire

C’est en 985 que le nom de Monspestellario apparaît pour la première fois. Et, dès sa naissance, cette bourgade située au bord des étangs qui jalonnent le rivage méditerranéen, connaît un développement extraordinaire.

Les pèlerins y font halte sur la route de Saint-Jacques de Compostelle, les marchands s’y arrêtent sur la route du sel et étudiants et savants en font la première cité euro-méditerranéenne, grâce à sa faculté de médecine, la plus ancienne du monde. Rabelais, Rondelet, Nostradamus contribuent au prestige de l’université, où les savants du monde entier prennent très tôt l’habitude de venir étudier.

En 1204, sa Charte des Coutumes et Libertés en fait une véritable démocratie, libre et prospère. Espagnole et catholique durant deux siècles, puis protestante sous le règne d’Henri IV, la ville est fortement marquée par les guerres de religion. Il faut attendre les 18e et 19e siècles pour que calme et prospérité reviennent. Devenue le siège des états du Languedoc, Montpellier acquiert alors définitivement son statut de capitale.

Une Eurocité méditerranéenne

Capitale du Languedoc-Roussillon, passée en 20 ans de la 21e à la 8e place des villes françaises, Montpellier est en tête des villes de plus de 100 000 habitants pour la création d’entreprises au cours des dernières années.

Le District de Montpellier inscrit depuis 1985 sa stratégie de développement économique à travers l’Association Montpellier Languedoc Roussillon Technopole, dont les pôles d’activités sont aussi variés que le tourisme, l’agronomie tropicale, l’industrie médicale, les télécommunications ou l’interface des mondes réels et virtuels. Cette association met également à la disposition de ses adhérents une série d’outils et de services à même de les accompagner dans leur stratégie de développement ou de création. Son action s’appuie également sur un important pôle universitaire et un large potentiel de recherche. Avec 65 000 étudiants, 3 universités et un large choix de disciplines enseignées, Montpellier s’affirme aujourd’hui comme une Eurocité et l’une des plus importantes technopoles du sud de l’Europe.

L’Art au cœur de la ville

Ville universitaire, jeune et dynamique, Montpellier n’en privilégie pas moins les activités culturelles. Avec son orchestre philharmonique, ses deux opéras, sa maison du rock et ses nombreux festivals musicaux, Montpellier témoigne qu’elle porte toutes les musiques au cœur. La danse est aussi à l’honneur avec le Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc-Roussillon installé dans un nouvel espace adapté à la danse et unique en Europe. Enfin, le festival du film méditerranéen rend chaque année hommage au cinéma.

Montpellier à l’heure de la Coupe du Monde

“Profiter de l’événement pour offrir la meilleure image de la ville et de la région, faire participer le maximum d’habitants, offrir une animation aux visiteurs en assurant un accueil chaleureux et efficace, intégrer un véritable projet culturel à l’événement” Voici en quelques mots les objectifs inscrits sur tous les projets développés par Montpellier depuis plusieurs mois déjà.

La croisade FRANCE 98

Et cela fait effectivement longtemps que le coup d’envoi de la Coupe du Monde a été donné dans la ville et au-delà. Dès 1996, le maire de Montpellier et le président de la ligue de football Languedoc-Roussillon entreprenaient une vaste tournée régionale pour sensibiliser la population à l’enjeu de 1998.

L’enjeu économique, dont Montpellier peut déjà mesurer les retombées en termes d’emploi grâce aux nombreuses entreprises régionales travaillant à la rénovation du stade de la Mosson. Mais il y a aussi le formidable enjeu touristique que représente la Coupe du Monde grâce à la promotion mondiale de l’événement. En recevant 6 rencontres de la compétition, Montpellier recevra aussi des milliers de visiteurs au regard neuf. On sait que Montpellier est traditionnellement une terre d’accueil ayant un profond sens de l’hospitalité, comme en témoigne son histoire. Aussi n’est-il pas surprenant que tous les professionnels du tourisme de la ville, mais aussi de la région, se soient mobilisés pour préparer ce grand événement et faire en sorte que ces visiteurs puissent découvrir et goûter les charmes et les richesses architecturales, gastronomiques et culturelles de Montpellier et du Languedoc-Roussillon. Qu’il s’agisse de circuits touristiques ou de menus gastronomiques, la créativité sera de rigueur en 98, tout comme la décoration de la ville qui ne manquera pas de surprendre.

Un coq qui chante des buts

Aujourd’hui déjà, la fameuse Place de la Comédie vit au rythme de la Coupe du Monde avec Footix, le coq fétiche de FRANCE 98, qui, du haut de son perchoir, égrène les jours nous séparant du Jour J et qui marque chaque heure de la journée au son d’un mémorable ….. “Buuuuuu t” !

Réussir les 3e mi-temps “En juin 98, les supporters qui aiment varier les 3e mi-temps viendront à Montpellier” C’est sur ce thème que la ville a lancé dès décembre 96 une large campagne de presse et d’affichage, qui a d’ailleurs été primée par un jury de professionnels de la communication. Il est vrai que le programme concocté par la ville pour animer ce mois de fête a tous les atouts pour séduire ! Imaginez deux orchestres, représentant deux équipes, qui “s’affrontent” musicalement sur fond de projection d’un match mythique ! Imaginez encore une formidable chorégraphie accompagnée de 112 musiciens et présentée en première mondiale. Imaginez et imaginez encore, car Montpellier n’a pas fini de vous surprendre. A un an de l’événement, force est de constater que c’est beau une ville qui vibre !

CONTACTS

Directrice de la Communication Marie-France DEWAST Hôtel de ville – 1 place francis Ponge – 34064 Montpellier cedex 2 Tél : (33) 04 67 34 72 12 – Fax : (33) 04 67 64 56 77 A partir du 1er Juillet Tél : (33) 04 67 61 67 27 – Fax : (33) 04 67 61 67 00

Office du Tourisme 78, avenue du Pirée – 34000 Montpellier Tél : (33) 04 67 58 67 58 – Fax : (33) 04 67 58 67 59

LE STADE

En passant à 35 500 places assises, le stade de la Mosson effectue le saut qui le propulse parmi les grands stades de France. Cette enceinte, construite en 1988, a connu depuis une série de profondes transformations parallèlement aux succès de l’équipe locale.

Nom du Stade : LA MOSSON

Localisation : Quartier de la Paillade, à 4 Kms du centre ville, au Nord-Ouest de Montpellier

Première inauguration : 1988, lors de la remontée de Montpellier en 1ere division

Capacité avant travaux : 23 500 places dont 7 500 debout

Capacité en 1998 : 35 500 places assises

Travaux de rénovation : Transformation de places debout en places assises. Mise aux normes Coupe du Monde des vestiaires ainsi que des équipements d’éclairage, de sonorisation, d’affichage du score et de vidéosurveillance. Amélioration des systèmes de drainage et d’arrosage de la pelouse.

Travaux de reconstruction : Création d’un centre de presse, d’un salon Officiel et d’une tribune d’honneur sur plusieurs niveaux (Aigoual, Cévennes, Gévaudan, Méditerranée), représentant 1600 places.

Fin des travaux : 4 juin 1997

Architecte : Cabinet BBA Denis BEDEAU et Philippe BONON

La Ville

Population : Ville : 244 500 h. Agglomération : 499 200 h.

Maire : Jean-Marc Ayrault

Le club

F.C. Nantes-Atlantique 7 titres de Champion de France 1 Coupe de France

Une ville qui séduit

Nantes a su, au cours des siècles, tirer sa force de son rôle de carrefour naturel entre les terres et l’océan. Résidence des Ducs de Bretagne, son château fait aujourd’hui l’objet d’une vaste opération de restauration. Un château où, il y a quatre siècles, Henri IV signait l’Edit de Nantes, acte fondateur de la liberté de conscience. Tournée vers le large, la ville s’est imposée comme l’un des tout premiers ports français. Et si les activités maritimes et navales se sont aujourd’hui déplacées en aval du fleuve, à Saint-Nazaire, c’est tout l’estuaire qui se regroupe pour faire de Nantes-Atlantique la métropole du grand Ouest.

Pépinière de talents

Un estuaire fort d’une économie en pleine mutation. Médical, administratif, finances, informatique, négoce… Toute la palette des activités tertiaires est ici représentée, et place Nantes au second rang national pour le niveau des services. L’estuaire est, quant à lui, la 4e région industrielle de France : génie maritime, mécanique, électronique et informatique, industrie agro-alimentaire, industrie du bois… Les talents sont nombreux, comme les réussites. Le tout, grâce à un environnement particulièrement favorable : un port dynamique, un désenclavement réussi, notamment grâce au TGV, et un tissu de formation et de recherche conséquent : 2 000 chercheurs et 43 000 étudiants concourent au rayonnement de Nantes dont les grandes Ecoles forment 1 000 ingénieurs par an.

Une ville qui étonne

Ici, les formes les plus classiques de l’expression culturelle côtoient les créations les plus étonnantes. Quoi de plus naturel dans une ville qui vit naître Jules Verne, et qui fut celle du surréalisme ? Aujourd’hui, cet éclectisme voit cohabiter un opéra de renom, l’orchestre philharmonique national des Pays-de-Loire, la Maison de la Culture de Loire-Atlantique, etc… Tout cela, sans oublier les grands rendez-vous populaires de la saison culturelle : le carnaval en avril, le Festival d’été où vibrent les musiques du monde en juin, les rendez-vous de l’Erdre, qui allient musique et nautisme dans un cadre naturel exceptionnel. Et les Folles Journées, qui transforment la Cité des Congrès en un temple dédié à un grand compositeur, pour le plaisir de plusieurs dizaines de milliers de visiteurs, vous interpellent déjà: “Aimez-vous Brahms ?”, Tout un programme…

Nantes à l’heure de la Coupe du Monde

Profiter du formidable tremplin que représente la Coupe du Monde de Football pour donner aux visiteurs français et étrangers la meilleure image de la région, leur laisser des souvenirs qui leur donneront envie de revenir, de découvrir et d’en savoir plus, en leur ouvrant le cœur de la ville, telle est l’ambition affichée par Nantes au lendemain de sa sélection en tant que ville organisatrice.

Pour relever ce défi, la capitale des pays de Loire n’a pas perdu de temps. Forte d’une tradition footballistique qui fait du “jeu à la nantaise” une référence chez les amateurs du ballon rond, Nantes n’a pas eu de mal à mobiliser les énergies locales pour participer à cette belle aventure.

Lancement de la billetterie, Foire Internationale de Nantes, manifestations d’ordre économique ou culturel, tous les prétextes sont bons pour sensibiliser le public et promouvoir la venue de la Coupe du Monde à Nantes.

Le football, relais des valeurs morales

En 1998, Nantes célébrera le 400e anniversaire de la signature de l’Edit de Nantes. Quel meilleur message que cet édit de tolérance pourrait-on délivrer au monde et à sa jeunesse? C’est dans cet objectif que Nantes souhaite lancer la “Charte des supporters”, une initiative qui mobilisera les écoliers des dix villes sites de la Coupe du Monde pour l’élaboration d’une charte fondée sur le principe de tolérance, maître mot du sport, et notamment du football. La fête à Nantes, ce sera géant ! L’ancienne usine LU, patrimoine industriel de la ville, aujourd’hui réinvestie par les courants de la création artistique nantaise, deviendra l’espace de cette Coupe du Monde un gigantesque cabaret, lieu de rencontres, de jeunesse et de partage où chaque jour réservera sa part d’insolite.

Nantes, c’est aussi la ville d’accueil d’une troupe de théâtre détonnante, “Royal de Luxe”. Lauréate du grand prix du théâtre en 96, cette troupe est à l’origine de la création du “Géant”, immense marionnette de 10 mètres, déambulant dans la ville en une succession de scènes. Pendant l’été 98, le Géant fera à nouveau battre le cœur de la ville pour raconter son voyage en Afrique, continent où le football est roi.

Et puisque Nantes est d’ores et déjà certaine d’accueillir le Brésil pendant la première phase de la compétition, la ville a choisi de reconstituer, en son cœur, la célèbre plage brésilienne de Copacabana. Des tonnes de sable fin transformeront ainsi la Cité des Ducs de Bretagne en citadelle du football.

CONTACTS

Directeur de la Communication Guy LORANT Hôtel de ville – BP 1013 – 44036 Nantes cedex 01 Tél : (33) 02 40 41 67 08 – Fax : (33) 02 40 41 59 39

Office du Tourisme de Nantes Atlantique 7, rue de Valmy – 44041 Nantes cedex 01 Tél : (33) 02 40 20 60 00 – Fax : (33) 02 40 89 11 99

LE STADE

Le stade du Football Club de Nantes Atlantique, qui compte 7 titres de Champion de France, a été construit en 1984 pour accueillir le Championnat d’Europe des Nations. Il s’agit donc d’un stade très récent, dont les installations seront pourtant encore améliorées pour recevoir les six rencontres qui s’y dérouleront pendant la Coupe du Monde.

Nom du Stade : LA BEAUJOIRE – LOUIS FONTENEAU

Localisation : à 7 km du centre ville Première inauguration : 8 mai 1984 FCNA-Roumanie (0-1)

Capacité avant travaux : Jusqu’à 52 000 places dont environ 17 000 debout

Capacité en 1998 : 39 500 places assises

Travaux de rénovation : Création de nouveaux gradins bas et haut en tribunes ainsi que dans les virages. Modification de l’inclinaison des tribunes. Rénovation des accès au stade et reprise de la surface de jeu. Mise aux normes Coupe du Monde des équipements d’éclairage, de sonorisation, d’affichage du score et création d’un nouveau réseau de vidéosurveillance.

Travaux de construction : Création de loges supplémentaires et de salons d’accueil Installations de protection anti-vent

Fin des travaux : Avril 1998

Mise en service du stade 4 avril 1997 (FCNA-Olympique de MARSEILLE) en capacité grand public Coupe du Monde

Maître d’Oeuvre : Ville de Nantes

La Ville

Population : Ville : 2 200 000 h. Agglomération : 9 000 000 h

Maire : Jean Tibéri

Le club

Paris-Saint-Germain F.C.

2 titres de Champion de France

4 Coupes de France

1 Coupe des Coupes

Les mille visages de Paris

Paris occupe, dans le patrimoine universel, une place tout à fait particulière : chaque homme, d’où qu’il vienne, y retrouve une partie de son imaginaire, quelque chose comme une seconde patrie. Il y a le Paris de l’Histoire ; le site fut habité depuis le paléolithique ; la ville s’est développée à partir d’une île de la Seine habitée par la tribu gauloise des Parisii qui lui a donné son nom (IIème siècle av. J.C.) Il y a le Paris quotidien des cent villages et des «petits métiers». Le Paris de la douceur de vivre et des jardins secrets, celui des Quais de Seine, du Marais, de Saint-Germain des Prés. Il y a le Paris des monuments que le monde entier semble avoir toujours connu : Notre-Dame, le Louvre, la Tour Eiffel, le Sacré-Cœur… Il y a le Paris bouillonnant, imaginatif, turbulent, ouvert à la fête, aux spectacles, le Paris des arts et de la création. Il y a le Paris du défi, de l’ambition, de la volonté de réussir. Il y a encore le Paris des affaires, dynamique et actif, en perpétuel renouvellement économique. Le Paris des grands travaux, où se dessine le visage du XXIème siècle, celui de Bercy, du nouveau Montparnasse et de Seine Rive Gauche. Ces sont ces mille visages de Paris que tous les acteurs et spectateurs de la Coupe du Monde 1998 pourront découvrir ; un Paris qui ne veut pas devenir une ville musée, mais se révèle, au hasard des rues, des rencontres et de l’imprévu, capitale de l’imaginaire.

PARIS A L’HEURE DE LA COUPE DU MONDE

Recevoir des événements d’ampleur internationale, à Paris on connaît. Première ville mondiale des salons et congrès depuis 15 ans, Paris accueillera cet été encore, des centaines de milliers de jeunes venus des quatre coins d’Europe pour participer aux “Journées mondiales de la jeunesse”.

Priorité à l’accueil

Mais le succès de toutes les manifestations qui se déroulent à Paris n’est jamais le fruit du hasard. Chacune d’entre elles donne lieu à de minutieuses analyses avec comme objectif d’améliorer, encore et toujours, la qualité de l’organisation et de l’accueil. Et lorsqu’on sait que près de 20 millions de touristes visitent chaque année la capitale, on évalue à quel point l’accueil est pour Paris la priorité des priorités.

C’est bien cette priorité qui est au cœur de la politique mise en place par la mairie de Paris pour préparer la 16e Coupe du Monde de Football. Avec les professionnels du tourisme, les institutionnels et les différents acteurs intervenant sur l’organisation de cet événement, des groupes de travail se projettent depuis longtemps en été 1998, envisageant tous les facteurs qui, assemblés, feront de cette manifestation une totale réussite.

Satisfaire tous les publics

Car au-delà des spectateurs venus assister aux matches du Parc des Princes, Paris sera la plate-forme où transiteront la plupart des supporters se rendant dans les 9 autres villes organisatrices de la Coupe du Monde. Elle sera également la plaque tournante des quelque 9 000 journalistes accrédités pour couvrir la compétition, puisqu’elle abritera le Centre International des Média dans son Parc des Expositions, Porte de Versailles. Mais Paris ne veut pas pour autant négliger les centaines de milliers de touristes qui souhaiteront découvrir la capitale en 98, sans pour autant être amateurs de football. Pas plus que les Parisiens, qu’elle souhaite aussi associer à cette grande fête.

Pour que toutes ces populations gardent le meilleur souvenir de l’été 1998 à Paris, la ville a fixé ses objectifs :

• Un accueil de qualité grâce à des points d’information disséminés dans la capitale et proposant des services multilingues;
• Une mobilisation des professionnels du tourisme pour assurer la meilleure qualité de service.
• Une étroite collaboration avec les partenaires des transports urbains pour optimiser tous les flux de circulation.

Que la fête commence !

Première historique et signature de la dernière Coupe du Monde du siècle, c’est par un spectacle populaire, à l’extérieur d’un stade, que débutera la 16e édition de la Coupe du Monde. Ainsi, le 9 juin, veille du match d’ouverture, Paris et la France recevront le monde au travers d’une grande fête populaire qui se déroulera au cœur de la capitale. Quel meilleur symbole d’émotion, d’universalité et de partage à l’aube de l’an 2000 ! Et lorsque les projecteurs se seront éteints sur cette journée, les quartiers de Paris continueront à être animés par cet esprit de fête, cette gaieté parisienne, sans laquelle Paris ne serait plus Paris. Amateurs de foot ou pas, français ou étrangers, parisiens ou banlieusards, il y en aura pour tout le monde en 1998 ! Bienvenue à Paris.

CONTACTS

Conseiller Spécial auprès du Maire pour la Communication Jean-Pierre LABRO Hôtel de ville – 75196 Paris RP Tél : (33) 01 42 76 40 21 – Fax : (33) 01 42 76 64 51

Office du Tourisme 127, avenue des Champs – Elysées – 75008 Paris Tél : (33) 01 49 52 53 54 – Fax : (33) 01 49 52 53 00

LE STADE

Le Parc des Princes tient une place à part dans le cœur des français. Depuis sa rénovation en 1972, il est le théâtre des exploits des équipes nationales de football et de rugby. De plus, son très bon agencement en fait un des hauts lieux des spectacles parisiens : concerts, championnats de supercross, concours de jumping, etc…, sans oublier les matches du Paris-SG. Pour accueillir la Coupe du Monde 1998, “le Parc” va connaître d’importantes améliorations.

Nom du Stade : PARC DES PRINCES

Localisation : 16e arrondissement de Paris, au dessus du boulevard périphérique, à l’Ouest de Paris (Porte de Saint-Cloud).

Inauguration du stade : Juin 1972

Capacité avant travaux : Jusqu’à 48 725 places assises

Capacité en 1998 : 49 000 places assises

Travaux de rénovation : Remplacement de tous les sièges du stade pour le confort des spectateurs. Aménagement des tribunes présidentielle et officielle ainsi que des zones de presse. Modernisation des vestiaires. Mise aux normes Coupe du Monde des équipements d’éclairage, d’affichage du score et du P.C.sécurité.

Travaux de construction : Création d’une tribune de 44 places accessibles aux handicapés.

Fin des travaux : Mars 1998

La Ville

Population : Ville : 95 000 h. Agglomération : voir Paris

Maire : Patrick Braouezec

De la Basilique au Stade de France, Saint-Denis est l’archétype de la ville riche de contrastes. Héritière d’un passé prestigieux et résolument tournée vers l’avenir, elle connaît aujourd’hui la magie que confèrent parfois les grands événements et qui va propulser cette cité royale dans le troisième millénaire avec le dynamisme d’une championne.

Nécropole des Rois de France

Denis, premier évêque de Lutèce (3e siècle), connaîtra un destin tragique. La légende veut que, décapité à Montmartre, il marcha la tête sous le bras jusqu’à un village auquel il donna son nom. Son tombeau sera un lieu de pèlerinage avant de devenir abbaye royale jouissant d’importants privilèges. Berceau de l’art gothique en France, sa célèbre Basilique abrite près de 70 tombeaux royaux, presque tous les rois de France depuis Hugues Capet ! Haut lieu de la France médiévale et capétienne, Saint-Denis change définitivement de visage avec la révolution industrielle du 19e siècle. Elle devient alors l’un des pôles industriels et économiques à proximité immédiate de la capitale. Des vagues successives d’immigrants contribuent à donner à cette ville son dynamisme économique et son caractère cosmopolite.

Une architecture contrastée

De son passé royal, Saint-Denis garde aujourd’hui des magnificences architecturales : la cathédrale et ses tombaux royaux, mais aussi un monastère édifié sous Louis XV qui abrite aujourd’hui la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur, sans compter les nombreux vestiges archéologiques que l’on peut aujourd’hui contempler dans le musée de la ville.

Mais Saint-Denis se distingue aussi par des constructions résolument contemporaines, dont certaines sont signées par des créateurs de grand renom, tels Simounet, Ciriani, Gaudin ou Oscar Niemeyer.

Située à 9 km au nord de Notre-Dame, Saint Denis joue un rôle économique fondamental en Ile de France. Depuis plus d’un siècle, elle accueille de grandes entreprises. Aujourd’hui Siemens ou Panasonic, le centre de recherche de Gaz de France, les ateliers du TGV (train à grand Vitesse) ainsi que de nombreuses activités de l’audiovisuel. Les nouvelles infrastructures routières développées pour recevoir la Coupe du Monde de Football sont autant d’atouts qui ont su convaincre de nouvelles entreprises de venir s’y installer.

Ville cosmopolite

Au fil des années et des évolutions économiques et industrielles, la population de Saint-Denis s’est enrichie d’une variété ethnique, devenant ainsi lieu de rencontre universel. De ce brassage ethnique, Saint-Denis a su tirer une richesse culturelle, dont elle peut être fière. Renommée pour son théâtre, son festival de musique, son festival de cinéma «Les acteurs à l’écran» ou sa fête du livre, elle est aussi une ville sportive qui reçoit chaque année le meeting international d’athlétisme.

Saint-Denis à l’heure de la Coupe du Monde

Une métamorphose s’accomplit

La Coupe du Monde à Saint-Denis, c’est beaucoup plus que 9 matches et des cérémonies d’ouverture et de clôture. C’est beaucoup plus qu’un gigantesque stade devenant chaque jour plus beau. C’est plus encore qu’une belle aventure !

Depuis l’annonce de son statut de ville organisatrice, Saint-Denis vit la Coupe du Monde comme un véritable projet social, économique et culturel. Et c’est une ville entière qui se transforme et s’embellit, une population qui s’élance vers la consécration mondiale de 1998, sur laquelle elle compte bien rebondir avec enthousiasme et dynamisme dans le troisième millénaire.

Poumon de cette métamorphose, le Stade de France s’élève majestueusement, entraînant avec lui un véritable bouleversement des infrastructures. Car pour la Coupe du Monde, Saint-Denis bénéficiera de deux nouvelles gares desservant le stade, de nouveaux accès d’aménagements paysagers et d’équipements qui contribueront à redonner à la nécropole des rois de France ses lettres de noblesse.

L’affaire de tous

La Mairie de Saint-Denis a dès le départ exprimé sa volonté d’associer la plus large population à la préparation de cet événement. Le ballon rond s’affiche déjà fièrement dans la ville au travers une exposition de rue retraçant l’histoire de la Coupe du Monde de Football. A un an du coup d’envoi, Saint-Denis a lancé le compte à rebours de la Coupe du Monde installé depuis le 9 juin au principal carrefour de la ville.

Dans les écoles, l’initiative a été donnée aux élèves. Ceux du Lycée Suger entretiennent depuis des mois une correspondance avec leurs camarades des lycées de Barcelone, Milan, Paris et Manchester afin d’étudier les clubs de supporters. Leur travail aboutira en 1998 à la tenue d’un colloque sur le thème “Sport et Citoyenneté”. D’autres écoliers ont suivi la métamorphose de leurs quartiers pour la faire revivre au travers d’une exposition.

En cours d’élaboration, un grand village de bienvenue verra bientôt le jour. Il sera un relais pour les partenaires économique locaux et régionaux désireux de faire mieux connaître leur potentiel et leurs atouts.

Un festival de bonheur

Pour célébrer le plus grand événement sportif de cette fin de siècle, Saint-Denis a misé sur tous les tableaux. 1998 sera un véritable festival du sport, des arts et du spectacle où se mêleront population locale et visiteurs pour créer la magie des grandes fêtes. Au programme, une grande “Carnavalcade”, un spectacle son et lumière “New Look” une fête foraine permanente, un voyage dans la littérature des 32 pays qualifiés, une scène rock, une exposition parcours, des guinguettes sur les berges du canal Saint-Denis et beaucoup, beaucoup d’autres manifestations conçues et animées par de grands professionnels du spectacle … un vrai festival de bonheur !

CONTACTS

Directeur de la Communication Fabien DOUZENEL Hôtel de ville – BP 269 – 93205 Saint Denis cedex Tél : (33) 01 49 33 62 30 – Fax : (33) 01 49 33 68 24

Office du Tourisme 1, rue de la République – 93200 Saint Denis Tél : (33) 01 55 87 08 70 – Fax : (33) 01 48 20 24 11

LE STADE

La Coupe du Monde de Football FRANCE 98 lui a permis de voir le jour. Aujourd’hui le Stade de France conjugue les superlatifs : le plus grand stade olympique modulable du monde est aussi le plus gigantesque chantier de France et le plus médiatisé. Démarré en mai 95, le chantier qui doit s’achever en novembre 97, n’en finit pas d’étonner ses visiteurs. Il faut dire qu’au delà de la prouesse technique, ce stade conçu par les groupes Bouygues, GTM-Entrepose et SGE, et par les architectes Macary-Zubléna-Regembal-Costantini a de quoi impressionner !

Une capacité modulable

Grâce à sa capacité modulable, son confort inégalé, la qualité exceptionnelle de ses installations, le Stade de France pourra accueillir un large éventail de manifestations, allant des matches de football ou de rugby aux plus grands spectacles, en passant par les compétitions d’athlétisme.

Cette capacité modulable constitue un des atouts majeurs du Stade de France. Une première couronne de gradins mobiles (25 000 places) constitue un véritable défi technique, une telle flexibilité n’ayant jamais été réalisée à pareille échelle. En reculant de 15 mètres, elle laisse apparaître la piste d’athlétisme et les sautoirs. Elle conserve alors 21 000 places tout en permettant aux spectateurs de rester au plus près de l’aire de jeux. La tribune intermédiaire offre une capacité de 30 000 places, tandis que la tribune supérieur dispose de 25 000 places. En outre, la pelouse du stade peut également accueillir 25 000 personnes, portant ainsi sa capacité maximale à 105 000 spectateurs pour les grands spectacles.

Pour le plus grand confort de tous

Côté confort, tout a été conçu pour le plaisir du spectateur : facilité d’accès du public aux places assises et couvertes grâce à un système de desserte spécifique et compartimenté des tribunes, en liaison directe avec le parvis. La forme elliptique des gradins assure la convergence des regards vers l’aire de jeux. Epousant les courbes des pistes, cette structure est d’ailleurs reconnue comme la forme la plus accomplie pour un stade olympique. Confort aussi grâce à la présence d’un restaurant panoramique et d’espaces boutiques. Enfin, le confort des sportifs a lui aussi été au cœur des études, tout comme celui des médias, qui trouveront au Stade de France des conditions de travail optimales.

Pour l’heure, c’est la 16e Coupe du Monde de Football qui fait battre le cœur de ce géant. Et, en fermant les yeux, on peut déja entendre la clameur monter de ce stade, cette clameur qui fera vibrer le monde pendant l’été 1998 !

Directeur de la Communication Eric de BRANCHE Tél : (33) 01 49 46 37 25 – Fax : (33) 01 49 46 38 65

La Ville

Population : Ville : 200 000 h. Agglomération : 450 000 h.

Maire : Jean-Michel Thiollière

Le club

A.S. Saint Etienne 10 titres de Champion de France 6 Coupes de France

Une ville verte et audacieuse

Riche de multiples compétences héritées de son passé industriel, Saint-Etienne est aujourd’hui la deuxième agglomération de la région Rhône-Alpes. Avec l’ambition de mener des projets économiques importants, la cité compte bien profiter de la Coupe du Monde de Football pour démontrer son dynamisme et son savoir-faire.

Berceau de l’ère industrielle

C’est au 16e siècle que Saint-Etienne prend son essor. Passementiers et fabricants d’armes y prospèrent alors. Plus tard, la ville asseoit sa renommée industrielle au 19e siècle, en grande partie grâce au charbon. La révolution industrielle entamée au 20e siècle lui permet de devenir l’une des plus importantes villes de France. La célèbre Ecole des Mines y est créée dès 1816. Textile, métallurgie et charbon sont les atouts majeurs de la ville. Et ce n’est pas un hasard si la première ligne ferroviaire française part de Saint-Etienne en 1827. Dès la deuxième moitié du 19e siècle, Saint-Etienne a la sagesse de commencer à diversifier ses activités et développe de nouvelles industries. Spécialiste de la grande distribution, la société Perrachon, actuel “CASINO” est fondée, tout comme la célèbre Manufacture Française d’Armes et de Cycles “Manufrance”. L’extraction minière bat son plein. Le 20e siècle voit émerger l’organisation de nouvelles formes d’économie et l’apparition de l’économie du loisir. Théâtre, stade et musées naissent alors. Sur les bases de son passé, Saint-Etienne horizon 2000 se développe en s’adaptant aux nouvelles exigences de son temps.

Une conversion réussie

Ancienne capitale de l’arme, du ruban et du cycle, Saint-Etienne a su très tôt se forger une réputation de savoir-faire en matière de sous-traitance et de mécanique. Aujourd’hui, près de 400 P.M.E., fédérées sous forme de pôles (productique, technologies médicales, ingénierie de vision…) composent le tissu économique et la force de cette cité. Dotée d’un enseignement supérieur de qualité (Ecole des Mines, des Beaux Arts ou d’Architecture) Saint-Etienne compte quelque 700 chercheurs qui en font un site propice aux congrès scientifiques.

Ville d’art et de culture

Autrefois réputée pour la qualité de son artisanat, Saint-Etienne est aujourd’hui marquée du sceau de l’art. Les spectacles se succèdent à la Comédie Jean Dasté comme au centre lyrique de l’Esplanade. Le musée d’art moderne possède la seconde collection publique d’art contemporain française, après Paris. Le Musée d’Art et d’Industrie s’apprête à recevoir une collection d’armes unique au monde, tandis que le Musée de la Mine ou le Planétarium constituent autant de références culturelles pour cette cité qui accueille chaque année quelque 400 auteurs venus célébrer la Fête du Livre.

Un cadre de vie hors pair

Mais Saint-Etienne, c’est aussi un environnement naturel qui lui a valu de nombreuses récompenses en matière de qualité de vie. Avec 60 000 hectares d’espaces verts protégés, cette région offre une large gamme d’activités pour tous les amoureux de la nature.

Saint-Etienne à l’heure de la Coupe du Monde

Saint-Etienne a rapidement mesuré toute l’importance que représente la venue de la Coupe du Monde de football en 1998 et a tenu à impliquer très tôt l’ensemble des Stéphanois dans une dynamique du succès.

La Coupe du Monde au quotidien

Premier symbole de cette dynamique : la mise en place d’une association exclusivement dédiée à la préparation de cet événement. SECOM (Saint-Etienne Coupe du Monde) est là pour faire battre le cœur de la cité au rythme de la Coupe du Monde. Et la cadence est déjà donnée comme en témoignent les trois gigantesques horloges placées à l’entrée de la ville, le long des autoroutes et qui décomptent le temps qui sépare Saint-Etienne de la Coupe du Monde. A J-365, il s’agit bien d’un “Compte qui compte” comme se plaît à le rappeler la municipalité dans une campagne de presse soulignant la volonté de mobiliser toute une population pour la réussite de FRANCE 98.

Faire-savoir …

Dépassant le cadre de ses frontières régionales, Saint-Etienne a également développé une campagne d’affichage dans six grandes villes de France. S’inscrivant dans le plan de communication de la Coupe du Monde, cette campagne est destinée à repositionner son image et réinstaurer une notion de grandeur et d’excellence.

Et Savoir-faire

Pour accompagner la montée en puissance vers 1998, les Stéphanois ne manquent pas de créativité. Preuve en est cette opération menée la veille du démarrage des travaux de rénovation au stade Geoffroy Guichard : l’ancienne pelouse a été découpée en petites parcelles offertes aux amoureux des Verts souhaitant acquérir un morceau de cette pelouse mythique. Enfin, près de 5 semaines avant le coup d’envoi de la compétition, la population aura déjà rendez-vous avec l’émotion lors d’un grand spectacle organisé par la ville pour l’inauguration du nouveau stade.

Pour l’heure, toutes les animations qui se dérouleront dans la ville en 1997 adopteront les couleurs de la Coupe du Monde.

Et pour ceux qui souhaitent déjà se projeter en 1998, Saint-Etienne promet d’être à la hauteur de l’événement. Le village créé en centre ville sera un lieu de fête permanent, alternant animations, rencontres et spectacles de choix, tandis que les quartiers de la ville s’habilleront aux couleurs des pays qualifiés et seront traversés par d’impressionnantes parades qui promettent ambiance et gaieté.

CONTACTS

Directrice de la Communication Sandrine JALLON Hôtel de Ville – BP 503 – 42007 Saint-Etienne cedex Tél : (33) 04 77 42 86 70 – Fax : (33) 04 77 41 61 81

Office du Tourisme 3, place Roannelle – 42029 Saint Etienne cedex 1 Tél : (33) 04 77 25 12 14 – Fax : (33) 04 77 32 71 28

LE STADE

Capitale du football depuis l’épopée des Verts dans les années 1970, Saint-Etienne va plus que jamais renouer avec la passion du ballon rond en 1998, dans un “chaudron” refait à neuf…

Nom du Stade : GEOFFROY GUICHARD

Localisation : A 3 km du centre ville

Première inauguration : Septembre 1931

Capacité avant travaux : 42 000 places, dont 19 000 debout

Capacité en 1998 : 36 000 places assises

Travaux de rénovation : Remplacement des gradins debout par des places assises dans les tribunes Nord et Sud. Réaménagement de la tribune de presse, création de loges et salons privatifs, agrandissement des locaux intérieurs dans la tribune Ouest. Aménagements spécifiques pour personnes à mobilité réduite dans les tribunes Est et Ouest. Mise aux normes Coupe du Monde des équipements d’éclairage, de sonorisation, et de vidéosurveillance. Aménagement des abords du stade avec nouveaux parkings, voie d’accès et plantation de 851 arbres.

Travaux de reconstruction : Construction d’un balcon de 3 000 places, sous une toiture suspendue installée à partir de 4 fûts en béton. Refection complète de la pelouse.

Fin des travaux : Fin 1997

Inauguration du stade rénové : Mai 98

Architecte : Messieurs BERGER et JALLON

La Ville

Population : Ville : 365 000 h. Agglomération : 600 000 h. Maire : Dominique Baudis

Le club

Toulouse F.C. 1 Coupe de France

Toulouse, ville forte, ville douce

Née sur les bords de la Garonne il y a plus de deux mille ans, la ville rose garde précieusement sa latinité. Ni tout à fait méditerranéenne, ni tout à fait océane, elle est avant tout occitane. Elle aborde le troisième millénaire avec de nombreux atouts qui en font une grande capitale européenne du sud. Briques roses et tuiles rousses Subtil mélange de pierre, de brique rose et de tuile rousse des quartiers du Capitole et de la Daurade, dédale de ruelles bordées de somptueuses demeures, fraîcheur des berges du Canal du Midi et des péniches de plaisance, charme romantique des quais de la Garonne et du Pont neuf … Toulouse aime vivre dehors et se visite à pied.

Aérospatiale, hautes technologies et universités : les racines du futur.

Depuis les pionniers des premières lignes Latécoere, Jean Mermoz et Antoine de Saint-Exupéry jusqu’aux avions Airbus et à la fusée Ariane, Toulouse a écrit les grandes pages de l’aéronautique française et européenne. Aéronautique, électronique, télécommunications spatiales, industries biomédicales… Autant de technologies avancées qui placent Toulouse à la pointe du progrès et en font un important pôle de recherche, regroupant 400 laboratoires.

Depuis sa fondation en 1229, l’université de Toulouse a su développer ses spécificités. Aujourd’hui deuxième pôle universitaire de France, Toulouse accueille plus de 115 000 étudiants chaque année et s’inscrit notamment comme une référence européenne en matière d’enseignement et de recherche.

Une ville fière de son patrimoine

Toulouse abrite un patrimoine culturel rare, comme le fameux Canal du Midi, construit au 17e siècle et qui relie l’Atlantique à la Méditerranée, Il vient d’ailleurs d’être inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Musées et galeries se multiplient pour permettre aux visiteurs de découvrir les richesses de cette cité occitane.

Tournée vers l’avenir, Toulouse se donne aussi les moyens de ses ambitions en bouclant des chantiers de grande envergure. Métro, Palais des Congrès, Cité de l’Espace, Espace d’Art Moderne et Contemporain, Cinémathèque … Autant de projets symbole du dynamisme de Toulouse.

Toulouse à l’heure de la Coupe du Monde

Soixante ans après avoir accueilli la 3e Coupe du Monde de Football, Toulouse sera à nouveau le théâtre de cette formidable fête du football en 1998. Plus familière du ballon oval, puisque le Stade Toulousain collectionne les titres de Champion de France de rugby, Toulouse n’en affectionne pas moins le ballon rond. La capitale de Midi Pyrénées saura sans nul doute faire honneur au football en 98 et aura à cœur de transmettre le bien vivre toulousain à tous les visiteurs qu’elle accueillera à l’occasion de la Coupe du Monde.

Au cœur de l’organisation, l’accueil

Ce bien-vivre, il commence par la qualité de l’accueil, que la ville a d’ores et déjà placé au cœur de l’organisation de l’événement. Et tous ceux qui se sont déjà rendus dans cette métropole à l’accent chantant, connaissent la chaleur de l’hospitalité toulousaine.

Sur le terrain, Toulouse a organisé son échiquier, placé ses pions : sélection d’hommes et de femmes porteurs de “l’esprit Toulouse”, qui, par une omniprésence discrète, assureront le confort de tout visiteur. Sillonnant les différents quartiers de la ville à pied ou à bicyclette, ils constitueront l’accueil mobile de Toulouse. Un village d’accueil central jouera le rôle d’un super office du tourisme, relayé par des sites d’accueil satellites aux principaux points d’accès ainsi qu’au centre ville. Pas moins d’une cinquantaine de stands pagodes seront ainsi installés aux points stratégiques de la ville. Pleins feux sur la Garonne Toulouse aime son fleuve, elle le valorise déjà depuis longtemps en illuminant ses ponts, en réaménageant ses écluses, en le chantant aussi. Bref la Garonne rayonne d’un bout à l’autre de l’année. Pendant la Coupe du Monde, elle sera la star incontestée de Toulouse, se transformant tantôt en artère de circulation, tantôt en terrain de jeux ou encore en fabuleuse scène de spectacles antiques, tandis que ses rivages accueilleront tous les amateurs de gaieté.

Habillée aux couleurs des nations en compétition, ses rives se transformeront en lieu permanent de fête où chacun pourra goûter aux spécialités occitanes, qu’elles soient d’ordre folklorique ou gastronomique. Et pour se rendre au stade, des navette fluviales transporteront les spectateurs jusqu’à l’Ile du Ramier abritant le Stadium. La fête sera aussi sur l’eau avec “Garonna”, un gigantesque défilé flottant, dont les embarcations donneront lieu à une débauche d’imagination et de créativité.

Faire revivre la tradition autour des valeurs de FRANCE 98

C’est aussi le challenge que s’est fixé Toulouse pour la Coupe du Monde. Chacun pourra renouer avec la tradition populaire grâce au “Grand Fenetra” , une manifestation née au 14e siècle rassemblant la population autour de rencontres, danses et chants de tradition populaire. Sans oublier les tournois des célèbres Joutes toulousaines, qui renaîtront en 98 pour que l’émotion, l’universalité et le partage soient au rendez-vous de la dernière Coupe du Monde du siècle.

CONTACTS

Directeur de la Communication Paul-Henry CABROL Hôtel de ville – Place du Capitole – 31030 Toulouse cedex Tel : (33) 05 61 22 21 02 – Fax : (33) 05 61 22 21 64

Chargée de Communication Coupe du Monde Sybille FORCA Tél. : (33) 05 62 27 65 65 – Fax : (33) 05 61 22 21 64

Office du Tourisme Donjon du Capitole – BP 0801 – 31080 Toulouse cedex Tél : (33) 05 61 11 02 22 – Fax (33) 05 61 22 03 63

LE STADE

En «ovalie», terre de rugby, le Stadium Municipal est surtout connu de ceux qui y suivent régulièrement les exploits du Stade Toulousain. Mais ce stade est aussi celui du Toulouse Football Club, vainqueur de la Coupe de France de Football en 1957, qui a récemment fêté son retour en première division.

Construit sur une île entre deux bras de la Garonne, le Stadium Municipal bénéficie d’un cadre exceptionnel, véritable îlot de verdure proche du centre ville.

Nom du Stade : STADIUM

Localisation : Ile du Ramier, proche du centre ville à 15 minutes de l’aéroport et de la gare

Première inauguration : 1949

Capacité avant travaux : 34 000 places, dont 10% à visibilité réduite

Capacité en 1998 : 37 000 places assises et couvertes offrant une totale visibilité

Travaux de rénovation : Mise aux normes Coupe du Monde des équipements, d’éclairage, de sonorisation, d’affichage et de vidéosurveillance

Travaux de construction : Démolition et remplacement de la toiture existante par une nouvelle structure métallo-textile et suppression des poteaux dans les gradins afin de garantir une parfaite visibilité. Construction d’un balcon de 3500 places sur la tribune nord et création de loges.

Fin des travaux : Janvier 1998

Architecte : Cabinet FERRET, architecte mandataire Cabinet Cardete et Huet, architectes associés