FRANCE 98 – Japon-Croatie – D. Suker : “Ce but est le plus important de l'histoire du football croate”
Japon-Croatie – D. Suker : “Ce but est le plus important de l’histoire du football croate” 20.06.98 18h19 CET Robert PROSINECKI (8):
“Le plus important était de gagner ce match. Le reste n’a aucune importance. Nous savions que le JAPON avait une bonne équipe, très difficile à manœuvrer. Nous nous sommes beaucoup démenés pour réussir à la surprendre. Je dédie cette victoire à mes compatriotes venus nous supporter ici à NANTES et à tout le pays “.
Aljosa ASANOVIC (7):
“Les conditions météorologiques ont considérablement changé les données du match. La chaleur et le manque de vent nous ont étouffés en première période. Nous avons dû effectuer des efforts surhumains pour venir à bout de cette accrocheuse équipe japonaise. Nous n’avons jamais fait de complexe de supériorité vis à vis du JAPON car on savait que nos adversaires allaient se battre jusqu’à la dernière minute. Je suis tout simplement content d’accéder aux huitièmes de finale et j’espère que la CROATIE va remporter cette Coupe du monde en France”.
Krunoslav JURCIC (21):
“Cette victoire n’est pas due à la chance. Notre objectif était de gagner en déroulant notre jeu fait de passes courtes. Cette équipe japonaise très entreprenante nous a posé beaucoup de problèmes. Nous étions tellement fatigués à l’issue du match que nous n’avons pas réalisé immédiatement notre victoire. Mais nous avons atteint notre but c’est à dire de nous qualifier pour ce deuxième tour. Maintenant nous aurons donc moins de pression et nous allons jouer plus libérés. J’aimerais affronter l’ANGLETERRE en huitième de finale “.
Davor SUKER (9):
“Ce but est le plus important de l’histoire du football croate. Il nous permet de nous qualifier pour les huitièmes de finale. Cet après-midi, le terrain très sec ralentissait énormément le ballon, ce qui peut expliquer notre relative faiblesse dans le jeu. Nous voulons terminer premier du groupe afin de jouer à 21 heures. A la 35e minute, j’ai demandé à STANIC (13) s’il allait tenir le coup, il n’a même pas été capable de me répondre, tant la chaleur le faisait déjà souffrir”.