FRANCE 98 – France – A. Boghossian : “Il ne faut pas craindre un relâchement de notre part”

France – A. Boghossian : “Il ne faut pas craindre un relâchement de notre part”
06.07.98 18h13 CET

Propos recueillis à Clairefontaine (sud-ouest de PARIS)

Bernard DIOMEDE (13) :

“Face à la CROATIE, nous devrons nous dépasser et garder la même rigueur défensive. La CROATIE est une équipe complète, qui pratique un football très technique et physique. Ils m’avaient déjà surpris en Coupe d’Europe en 1993 lorsque je jouais avec Auxerre contre le “Croatia Zaghreb” : ils nous avaient battus 3-1 au match aller et nous avions gagné 3-0 au match retour.”

Laurent BLANC (5) :

“Nous n’attendions pas les Croates dans le dernier carré. Pourtant ce n’est pas une grosse surprise car cette équipe fait partie des outsiders. Je connais quelques uns de leurs joueurs. Ils sont très bons, et surtout ils ont trouvé une force collective qui leur permet d’exploiter leurs qualités individuelles. Contre eux, ce sera difficile. Nous allons essayer de jouer avec nos propres qualités. La FRANCE possède un bon bloc défensif, qu’elle doit conserver et améliorer. Ce sera un match très ouvert car les Croates produiront beaucoup de jeu.”

Alain BOGHOSSIAN (14) :

“Pour ce match contre la CROATIE, nous donnerons le maximum de nous-mêmes. Nous sommes tous conscients de l’importance de la Coupe du monde. Il ne faut pas craindre un relâchement de notre part. S’il y en a eu un à l’entraînement ces deux derniers jours, c’est parce que nous avions besoin de récupérer. Maintenant, nous ne pensons plus qu’au match et nous n’allons pas laisser filer la victoire. L’équipe de CROATIE a des joueurs dont la technique est supérieure à la moyenne, comme Aljosa ASANOVIC (7) et Zvonimir BOBAN (10 – capitaine), mais la défense française est toujours au rendez-vous. Marcel DESAILLY (8) et Lilian THURAM (15) ont démontré depuis le début de la Coupe du monde qu’ils sont très forts et qu’ils savent très bien se placer. La demi-finale sera un virage extrêmement difficile à passer. Il est vrai qu’à ce jour les demi-finales n’ont pas porté chance à l’équipe de FRANCE (on se souvient des Coupes du monde de 1982 et 1986). Mais je suis très confiant. L’une des forces de notre équipe est qu’elle reste concentrée uniquement sur le match qui l’attend, sans penser à la suite. Pour le moment nous ne pensons pas au scénario de la finale.”

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