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Vincenzo Scifo, ancien capitaine et meneur de jeu des “Diables rouges”, partira à l’assaut de sa quatrième Coupe du monde de football dans le rôle de simple soldat. Scifo (32 ans) a aussi volontairement délaissé le célèbre dossard numéro 10 pour le numéro 14 après une longue période de tension avec le sélectionneur Georges Leekens. Il avait claqué la porte de l’équipe nationale car Leekens ne l’avait pas sélectionné le 25 février dernier pour le match Belgique-Etats-Unis (2-0).
“Je l’ai choisi personnellement car c’est un numéro que j’aime. Non pour me comparer à Johan Cruyff, une image que je ne me permettrais d’ailleurs pas, mais il y a une raison bien précise. Je sais qu’il me portera chance en France mais je vous dirai pourquoi après le Mondial”, a déclaré Scifo, qui a fait ses débuts en équipe nationale lors de l’Euro-84. Evoluant alors à Anderlecht, il avait après fait carrière à l’Inter de Milan, à Bordeaux, à Auxerre, au Torino et à l’AS Monaco avant de revenir au sein du club bruxellois.
Sacrifices
“J’ai envie de gagner et de voir la Belgique s’illustrer en France même si nous avons un calendrier difficile et que nous ne sommes pas au même niveau que des équipes comme le Brésil ou l’Allemagne. Je suis prêt à faire quelques sacrifices supplémentaires. Même si on est plus habitué à me voir évoluer dans ma place de prédilection en soutien d’attaque… en espérant que cela fonctionne bien”, a ajouté le Belge d’origine sicilienne, qui totalise 81 “caps”.
Très motivé mercredi contre la Colombie (2-0) et soucieux de se battre à fond pour conquérir une place de titulaire, Scifo a énormément travaillé dans sa nouvelle position sur le flanc droit de la ligne médiane, aux côtés de Van der Elst, Wilmots et Boffin, sans toutefois retrouver certaines accélérations et passes lumineuses qu’on lui connaissait par le passé.
“L’important pour moi est que l’équipe se comporte bien. On essaye quelque chose en espérant que l’équipe ira loin dans le tournoi. Il y a moyen de se faire plaisir aussi dans un système qui fonctionne bien”, a conclu le Pelé du petit Tivoli, le stade de La Louvière où il avait fait ses débuts en équipes d’âge.