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Les Etats-Unis sont maintenant des habitués de la phase finale. Le Mondial 98 en France représente leur troisième Coupe du monde successive, avec l’espoir d’asseoir la réputation naissante du football “made in USA”, en attendant mieux.

Les Etats-Unis se sont qualifiés en terminant deuxième de la poule finale de la zone CONCACAF derrière le Mexique, en ne concédant que deux défaites en 16 matches tout au long du processus éliminatoire.

Quatre ans après leur Coupe du monde où ils ont été éliminés de façon honorable en 8e de finale par le Brésil, futur champion du monde, les Etats-Unis ont l’impression d’avoir franchi un palier. “Maintenant on nous prend au sérieux”, souligne Tab Ramos, qui avait été le meneur de jeu américain lors des Coupe du monde 90 et 94.

Pour éviter de compromettre la position encore faible du “soccer” face aux grandes puissances sportives que sont le football américain, le basket, le baseball ou le hockey, les Etats-Unis sont condamnés à faire au moins aussi bien en France.

Cela suppose une accession au deuxième tour dans un groupe F où, si l’Iran est à la portée des Etats-Unis, les deux premières places paraissent promises à l’Allemagne et à la Yougoslavie. “Il nous faut réussir notre premier match”, prévient Steve Sampson, toujours à la tête de l’équipe américaine, quatre ans après avoir assuré l’intérim du Serbe Bora Milutinovic au lendemain du Mondial 94.

Nouvelle disposition tactique

Les points forts de la sélection américaine seront Claudio Reyna, devenu le patron de l’équipe en milieu de terrain depuis la blessure de Tab Ramos, Chad Deering et Eric Wynalda, tous formés à l’école allemande. Ou encore le défenseur Tom Dooley, promu capitaine depuis l’éviction de John Harkes.

Les Etats-Unis ont multiplié les matches amicaux contre des équipes européennes, avec plus ou moins de bonheur : défaites 2-0 devant les Pays-Bas et la Belgique, victoires 1-0 sur la Suède et 3-0 sur l’Autriche. Et Sampson, sachant que la possession du ballon, sera une des clefs du succès, a décidé d’abandonner le 4-4-2 classique et un marquage de zone, pour un 3-6-1 élastique et un marquage individuel.

Cette nouvelle disposition tactique n’est toutefois pas sans provoquer certains problèmes. Elle est en grande partie à l’origine de l’éviction de John Harkes et a vraisemblablement réduit Alexi Lalas, figure emblématique de l’équipe américaine des Mondiaux 90 et 94, au rôle de remplaçant. De sa bonne assimilation et de la faculté de Sampson à parvenir à souder son équipe dépend pour une bonne part la réussite ou l’échec des Américains en France.

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