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Le baromètre moral de Robert Pires est ensoleillé en ce clément mois de mai où le stratège messin a dissipé les derniers cumulus en liant sa destinée avec Marseille, un club “d’avenir” , où il s’investira dans une excitante “oeuvre de construction” .

La finalisation de ce transfert demeure asujettie à l’obtention d’un terrain d’entente financier entre Marseille et Metz pour une somme estimée à 50 millions de francs. “Le protocole d’accord, sur la base d’un contrat de sept ans, a été établi. L’aspect pécuniaire n’est pas encore réglé. J’ai confiance en Carlo Molinari, un grand président. Il ne me mettra pas les bâtons dans les roues”, a assuré Pires, en stage avec l’équipe de France à Clairefontaine.

Interrogé par l’AFP, Rolland Courbis, le madré entraîneur de l’OM s’est félicité de cette “avant dernière étape” . “J’apprécie l’homme et le joueur, à nous désormais de nous entendre avec Metz. Pires constitue l’un des axes importants de notre recrutement.”  Courtisé par Monaco et Arsenal, Pires, a confessé un trouble indicible après l’appel du pied du champion d’Angleterre. Avec la pondération, érigée chez lui en règle de conduite, il a pesé le pour et le contre. Il s’est livré à l’exercice de l’introspection, avant de se déterminer. Loin de l’inhiber, le contexte passionnel existant à Marseille a influé positivement sur son orientation.

“ferveur phocéenne” 

Après Metz, et son ambiance familiale, Pires aspirait à autre chose. “Si je ne sais pas surmonter cette pression, cela signifierait que je ne mérite pas un grand club” , a-t-il insisté.

“Laurent Blanc m’a parlé de la ferveur phocéenne, du stade Vélodrome. J’ai hâte de m’en imprégner” . Pires en aura un avant goût lors de l’entrée de l’équipe de France dans le Mondial, le 12 juin à Marseille face à l’Afrique du Sud. “Ce match revêtira un caractère un peu particulier. Les ‘Bafana Bafana’ déplaceront le débat sur le plan physique. Mais on possède le potentiel pour franchir cet écueil “, affirme-t-il.

Entre le Vélodrome et Pires, une petite histoire s’est déjà esquissée. En septembre 1993, le néophyte, y avait vécu l’ivresse d’un premier but en D1. En février 1998, sous le maillot frappé du coq, il participa à l’intégralité du match face à la Norvège, une première dans son parcours tricolore. Mais le morceau de bravoure reste à écrire, le 12 juin en sélection, puis en août avec le maillot du plus titré des clubs français pour un atypique septennat.

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