FRANCE 98 – Détails sur l'équipe

L’Italie participera pour la 14ème fois – dont la 10ème consécutive – à une phase finale de Coupe du monde. L’épreuve réussit bien à la Squadra azzura qui présente, après le Brésil et l’Allemagne, le plus beau palmarès: trois victoires, deux finales, une 3ème place en 90 et une 4ème en 78. L’Italie a remporté ses trois succès sur le continent européen – chez elle en 34, en France en 38 et en Espagne en 82. Pour les superstitieux et les amateurs de “série en cours”, on peut ajouter qu’en 90, l’Italie était troisième, qu’en 94, l’Italie était deuxième…

Le championnat italien est considéré comme le meilleur du monde et ses principaux clubs, le Milan AC, la Juventus de Turin et l’Inter de Milan ont remporté, à eux trois, vingt coupes européennes. Cette saison encore, trois clubs italiens trustaient les places de finaliste: la Juve en Ligue des Champions et le duel fratricide entre l’Inter Milan et la Lazio de Rome en Coupe de l’UEFA.

La Squadra azzura, quant à elle, bénéficie d’un immense soutien populaire et les retombées médiatiques de ses performances, bonnes ou mauvaises, sont considérables. Ainsi, certains matches de l’équipe nationale ont pris place au panthéon du football mondial, comme la demi-finale du Mundial 70 (au Mexique) contre l’Allemagne à Mexico (victoire 4-3 a.p.) qui restera à jamais gravée dans les esprits. La victoire de 82 en Espagne fait également partie des grands moments du football italien avec l’arrivée au sommet de la génération des Paolo Rossi, Dino Zoff, Marco Tardelli et Gaetano Scirea. Une troisième et dernière victoire qui permit à Dino Zoff -le gardien de but et capitaine- d’entrer dans l’histoire de la Coupe du monde en devenant à 40 ans et 4 mois le plus vieux joueur à soulever le trophée de vainqueur.

Depuis, la sélection n’a plus connu la victoire dans une grande compétition, malgré la finale lors de la World Cup 94 perdue aux tirs au but contre le Brésil. Si l’Italie ne compte que 528.186 licenciés, ils seront plus de 30 millions de tifosi à pousser les joueurs du sélectionneur Cesare Maldini – déjà trois fois champion d’Europe avec l’équipe nationale des mois de 21 ans – à remporter une quatrième Coupe du monde et rejoindre ainsi au palmarès le Brésil.