FRANCE 98 – Brésil-Danemark – Leonardo : “Il nous reste deux matches pour être Champions du monde”
Brésil-Danemark – Leonardo : “Il nous reste deux matches pour être Champions du monde” 04.07.98 00h37 CET RIVALDO (10):
“Le BRESIL s’est très bien comporté face au DANEMARK, nous sommes dorénavant prêts pour disputer la demi-finale. Je n’ai pas vraiment conscience d’avoir été la star du match même si je sais que mes deux buts ont été déterminants. C’est vrai que les joueurs qui marquent sont les plus visés, mais j’ai simplement su profiter des espaces. Je dédie cette victoire à toute l’équipe. RONALDO (9) doit être heureux car il a donné deux balles décisives. Sur le deuxième but, il m’a offert une passe lumineuse car j’ai eu tout le temps de contrôler avant de frapper. Je suis fier d’avoir trompé SCHMEICHEL (1) car le Danois est considéré comme l’un des meilleurs gardiens du monde”.
RONALDO (9):
“Même si je n’ai pas marqué, je suis heureux d’avoir fait une excellente passe à RIVALDO (10). Nous venons de faire un pas supplémentaire sur la route qui mène à la finale. Je suis satisfait de notre parcours mais ce n’est pas encore suffisant. Comme vous avez pu le constater, cela a encore été difficile. Nous avons beaucoup souffert face aux Danois, à nous de mettre à profit les jours qui suivent pour récupérer au maximum. Je reste très confiant pour la suite de cette Coupe du monde”.
LEONARDO (18):
“Je pense que le spectacle offert par les deux pays a été vraiment excellent. Face à une formation danoise de très haut niveau, le BRESIL a su répondre présent et donner une belle leçon de football offensif. Le très bon début de match du DANEMARK nous a quelque peu perturbés mais notre solidarité s’est une nouvelle fois avérée déterminante. Désormais, il nous reste deux matches pour être champions du monde. J’aimerais bien retrouver les Tricolores en finale au Stade de France”.
BEBETO (20):
“Je me suis beaucoup préparé pour participer à cette Coupe du monde. Il m’a fallu démontrer à Botafogo que j’étais indispensable à la Selecao. Pour DUNGA (8) et moi, c’est notre dernière compétition, les rencontres sont donc chargées de nombreux symboles. Lorsque je quitte le terrain et que mon capitaine vient me féliciter en m’applaudissant, l’émotion est à son comble. Pour moi le plus important reste Dieu, mais cette sélection du BRESIL est à mon avis la meilleure que notre pays ait connue”.